Plateau : rêve
Dans la nuit du 22 au 23 janvier 2013, des gangsters, cambriolant le bureau d'un comptable niché à l'immeuble « Gratty », au Plateau, découvrent une enveloppe contenant des sous. Nom de Dieu ! Ils se frottent les mains. Chacun se met à rêver à l'achat d'un « hélico » pour aller draguer une nana au quartier « Gbinta ». Se payer Miss Univers pour une nuit dans un « chic » hôtel de Marcory-sans fils. S'acheter un avion pour éviter les embouteillages, etc...Mais lorsqu'ils ouvrent l'enveloppe, rien que 43 000 F Cfa. Ça ne peut même pas payer leur loyer. Bien fait pour eux. Les propriétaires de leurs maisons vont les foutre à la porte. Ils iront rêver débout dehors.
Yopougon : la « djaffe » ou rien
Que les bandits qui sont allés opérer dans la nuit du 31 janvier 2013, à Yopougon-Sicogi, dans la boutique de K. Moustapha, nous disent la vérité sur leurs réelles intentions. Faire croire que ce sont de grands bandits, alors qu'en vérité, ce sont des pique-assiettes. Sinon, avec tout ce qu'il y avait d’intéressant dans la boutique, quelle idée de voler seulement des boites de sardines, du pâté et du pain? Si ce n'est pas pour charger leurs ventres vides et aller ensuite embaumer l'air à des réunions de village avec leurs pets, dont la puanteur n'a rien à envier à la décharge d'Akouédo.
Adjamé : dégueulasse
Les bandits ont des attitudes écœurantes des fois. Voilà deux individus qui, la nuit du 29 janvier 2013, pénètrent, à Adjamé-Delafosse, dans l’appartement de Modou. I, un commerçant. Alors qu'ils opéraient, l'un est pris de diarrhée. Alléluia ! Mais que croyez-vous ? Tous les déchets toxiques de son ventre, il est allé les déposer dans le wc de la chambre de la victime d'où on entendait d'affreux « badaboum ! ». Et il ne tire même pas la chasse d'eau. Gazant la maison de Modou avec un nouveau parfum dont lui seul est détenteur. A savoir, « Yves-sent-mauvais ».
Riviera : enseignante « enseignée »
Dans la nuit du 28 janvier 2013, trois bandits attaquent, à la Riviera, le domicile de dame K.L, une institutrice et s'emparent d'un demi-million de F Cfa. Ils enseignent donc à la maîtresse leurs cours de banditisme. Des cours appris dans leur institut où on forme au « Master en pic-pocketisme », à la « Licence de techniques de casse de portes », à « l'Agrégation en maniement de pied-de-biche » ? En tout cas, leurs diplômés ne chôment pas. Y a du boulot partout pour eux. Contrairement à nous qui faisons des « J'ai l'honneur... » cadeau dans des entreprises jusqu'à ce que nos souliers deviennent des tapettes « Zénith ».
Adjouffou : violents voleurs
Dans la nuit du 26 au 27 janvier 2013, 3 bandits attaquent une cour commune à Adjouffou et se mettent à tabasser les occupants des lieux. Coups de tête, de pied, jeux de jambes démodés datant de l'époque de Séa Robison. Dans sa colère, l'un des bandits envoie un uppercut que dribble un mécanicien parmi les victimes. Et « gbou ! », le poing vient frapper un placard taillé dans du bois dur. De douleur, le mauvais garçon ne peut s'empêcher d'ouvrir la bouche, d'où on aperçoit une dentition orpheline de 2 incisives. Laissant la place à un « boulevard à sens unique ». En définitive, les fripons se cassent des lieux avec 163 000 F Cfa.
Une rubrique de Madeleine TANOU
linfodrome.com
Voir aussi
- Clôture du FEMUA 15: A'Salfo et ses équipes visitent le poste de péage de Tiébissou
- Culture : des artistes ivoiriens renforcent leur capacité
- FEMUA 15: La ministre Françoise Remarck se réjouit de la qualité du travail accompli par A'Salfo
- Cinéma : projection à Abidjan en avant-première de la comédie romantique '' Marabout Chéri ''
- Côte d’Ivoire : démarrage officiel des inscriptions au concours de la Fonction publique le 24 avril prochain (Ministre)