Les populations de Sikensi vivent dans la psychose depuis quelques semaines. En effet, des morts dont les origines restent enveloppées de mystères rythment le quotidien des habitants du département.

Le corps sans vie d'une adolescente de 18 ans environ, a été découvert, le 03 février dernier, dans une plantation d'hévéa par des villageois de Sahuyé-Carrière dans la Sous-préfecture de Gomon.

Un mort qui porte à quatre (4), selon l'Agence ivoirienne de presse, le nombre de victimes dans tout le département. Une semaine auparavant, les populations ont été alertées de la découverte d'un corps ensaché d'un enfant près du cimetière.

Ajouté à cela, le cas de deux fillettes de quatre (4) ans retrouvées mortes dans un véhicule au quartier Dioulabougou. Cette liste, qui se fait longue chaque jour, perd les populations en conjectures. S'agit-il de morts naturelles ou de crimes rituels à l'approche des élections régionales et municipales ?

Sur le cas de la dernière victime du 3 février dernier, des informations recueillies sur les lieux du drame font état de ce que la jeune fille, du nom de Catherine Palé, aurait été violée avant d'être assassinée par ses bourreaux. En tout cas, la brigade de gendarmerie de Sikensi, qui a ouvert une enquête, pourra aider à cerner les contours de ces morts suspectes.

G. DE GNAMIEN

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