Un honteux pugilat opposant un instituteur à un parent d'élève, s'est produit en pleine salle de classe, dans un village, à Bongouanou. C'était le jeudi 7 mars dernier. De nos sources, il ressort que B.G., instituteur, est en poste dans le village d’Hanienfoutou ( Bongouanou).

Dans ce village dépourvu d’eau courante, sa femme, enceinte, est obligée de se rendre chaque jour à la fontaine. Vu cet état de fait, K. N. M., le vice-président du Comité de gestion ( Coges) de l’école, propose son vélo à l’enseignant. Avec cet engin, l’instituteur pourra facilement transporter de l'eau dans des bidons. L'enseignant répare le vélo et les choses sont à présent aisées pour sa femme. Mais, en début du mois en cours, alors que l’enseignant est en voyage, K. N.M récupère le vélo et le revend. A son retour, l’instituteur mécontent, exige que le membre du Coges lui restitue les frais de réparation du vélo.

Et le parent d'élève de lui rappeler qu’il lui doit une daba qu’il lui a empruntée qu'il a abîmée. Et le jeudi 7 mars2013, alors que l’instituteur est en classe, le vice-président du Coges l’y trouve pour réclamer sa daba. La dispute qui éclate à nouveau, fait rapidement place à un pugilat. C’est par un coup de poing bien appuyé, que le parent d’élèves engage les hostilités. L’instituteur qui a sa dignité à défendre devant ses écoliers, apporte très vite la réplique par un uppercut. Ses ‘’jeux de jambes’’ assortis d’une posture de serpent (comme dans les films Shaolin) arrachent l’acclamation de ses élèves en délire.

Ragaillardi par un tel soutien, il empoigne le parent d’élève et le terrasse bruyamment au sol. K.N.M en très mauvaise posture, ne trouve d’autre alternative que de mordre terriblement l’instituteur au bras droit et au cou. L’enseignant saigne. Finalement, des témoins accourus mettent fin au honteux combat. L’inspecteur de l'enseignement primaire informé, tente de trouver un règlement à l'amiable de cette affaire. Au moment où nous mettions sous presse, la section du Midd a décidé d’un arrêt de travail d’un jour (le lundi 25 mars) pour exprimer sa protestation contre le parent d’élève.

Zéphirin NANGO (A Abengourou)

Soir Info