Le lundi 11 mars 2013, J. Ali, ressortissant libanais et employé à la société « Sogici », s'est retrouvé aux mains d'une bande armée. La scène s'est produite à Adjamé.

Pour les faits, il nous revient que le Libanais est à bord de son véhicule de marque Honda, de type Cvr, de couleur rouge et immatriculé 1882 FV 01. Au volant, son chauffeur, un ressortissant guinéen, qui lui, répond aux initiales de K.M.B. Tous les deux circulant sur le boulevard Nangui Abrogoua, à Adjamé, sont contraints au ralentissement, du fait d’un embouteillage entre la gare nord de la Sotra et la grande mosquée.

Mais alors qu'ils s'y attendent le moins, quatre individus surgissent de nulle part et les tiennent en respect à l'aide d'armes à feu. Et, devant de nombreux témoins ébahis, les bandits qui ne se gênent pas du tout, éjectent K.B.M du volant dont l'un d'eux prend possession. Puis, les acolytes de ce dernier s'engouffrent tous dans le véhicule sur la banquette arrière duquel, ils confinent leurs victimes.

Et en compagnie de leurs otages, les gangsters prennent la direction d'Attécoubé où ils abandonnent les pauvres hommes en face des locaux du bureau des Impôts. Mais avant, ils les dépouillent de leur trois téléphones-portables et d'un demi-million de F Cfa. Et à bord de la voiture arrachée, ils se fondent très rapidement dans la nature. Un peu plus tard, les deux victimes du braquage qui reviennent à Adjamé, vont porter plainte au commissariat de police du 27ème arrondissement. Une enquête est en cours.

Madeleine TANOU

linfodrome.com