Dans tous les métiers, il y a des risques. Et Haïdara Mariam, une voleuse, âgée de 20 ans, en est maintenant édifiée. Elle qui, de peu, a failli perdre la vie dans un vol plané.

 Les faits se sont produits le dimanche 17 mars 2013, au quartier « Samaké », à Abobo. A en croire les informations qui nous sont rapportées, le jour des faits, B.Y, enseignant, part de son domicile pour aller rendre visite à des amis et connaissances en cette journée dominicale. Et cela, Haïdara Mariam l'a suivi. Une bonne occasion donc pour elle, de mettre à exécution un plan pourtant indigne d'une fille. A savoir, cambrioler le domicile de l'enseignant, niché au 2ème étage d'un immeuble.

Certainement rompue aux rouages du métier de voleur, elle use d'un couteau qui lui sert à desserrer l'étau de la serrure de la porte du domicile ciblé. Après quoi, elle se glisse dans l'appartement. Mais elle ne compte pas avec un important détail. Ignorance ou manque d'expérience ? En tout cas, alors qu'elle a le dos tourné, la porte vient se refermer sur elle et se condamne. La voleuse qui venait de s'emparer de la bouteille de gaz de sa victime, tente à présent de quitter le lieu du forfait.Mais impossible d'ouvrir la porte. La voilà donc prisonnière contre son gré. Et si l’enseignement était de retour, elle sera faite comme un rat.

En proie alors à la panique, elle balance la bouteille de gaz au sol. Que faire pour s'échapper de là ? Mais alors qu'elle cherche une solution, voilà B.Y qui arrive. Ce dernier, ignorant qu'il y a un visiteur très peu ordinaire à son domicile, ouvre la porte. Occasion à ne pas rater par la cambrioleuse qui en profite pour s'éjecter de la maison après avoir bousculé l'enseignant complètement ébahi.Et sans autre forme de procès, elle se jette des hauteurs du bâtiment. Et c'est dans un vol plané qu'elle chute lourdement au sol. Blessée, elle ne peut se relever. Elle est donc cueillie simplement alors qu'elle se pâmait au sol. Saisis, les pompiers évacuent la voleuse au Chu de Cocody pour des soins. Après quoi, elle fera face aux conséquences pénales de son acte.

Madeleine TANOU

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