Une fillette de trois ans a été violée à plusieurs reprises de la part du gardien du jardin d’enfants à la Marsa ( Bon lieu de Tunis) là où elle est inscrite. Un crime atroce mais ce qui crée la polémique en cette affaire c’est la ministre des affaires de la femme qui essaye à tout prix d’étouffer les faits au lieu de défendre les droit de cette gamine.

La fillette a eu le courage de tout raconter à ses parents ainsi qu’aux policiers, elle a affirmé avoir été violée à travers les deux orifices, par le gardien. Les médecins qui ont examiné la concernée, ont assuré aux parents que si le malfaiteur avait mis plus de temps lors du viol, leur fille serait morte à l’heure qu’il est. Il est à noter également que l’établissement en question n’avait aucune autorisation officielle pour garder des enfants.

L’agresseur a été identifié par la fillette et arrêté le même jour 

Mais la ministre des affaires de la Femme et de la famille, qui a notamment la charge des garderies, a affirmé que c’était un membre de la famille de la petite fille qui était coupable et qu’aucune mesure contre l’établissement concerné n’était nécessaire.

Propos démenti par le père de la fillette et les avocats puisque la fillette avait reconnu son agresseur, le gardien du Jardin d’enfant, et avait même donné des détails de cicatrice qu’il a dans le dos. « Ma vie s’est transformée en cauchemar » « Depuis trois semaines, ma vie s’est transformée en cauchemar », a déclaré le père de la fillette à l’AFP, sous couvert de l’anonymat. « Quand j’imagine ma fille qui pèse 11 kilos entre les mains, et à maintes reprises, de ce gardien de 55 ans, je n’ai qu’une seule envie, mourir », ajoute-t-il.

Des manifestants qui dénoncent les déclarations de Mme Badi scandant des slogans appelant au départ de la ministre: Les Tunisiens se sont rassemblés, lundi 25 mars, à Tunis, pour réclamer la démission de la ministre des Affaires de la femme, Sihem Badi. « Ministre de la honte dégage ! » ou encore « la ministre qui protège les pédophiles n’a pas sa place parmi nous ! ». La ministre avait en outre indiqué que le ministère n’a rien à voir dans cette affaire alors que plusieurs cas du genre ont été signalé en 2012.

Des citoyens et des représentants d’associations demandent le limogeage de la ministre Face à la non-protection des droits de l’enfant de la part de la ministre une plainte a été déposée contre Sihem Badi par l’observatoire de la défense du consommateur Ilef. L’observatoire a justifié sa plainte par la non-protection des droits de l’enfant de la part de la ministre. Estimant que les droits de l’enfant sont menacés, le président d’Ilef a affirmé « que la doctrine wahhabite essaye d’exploiter les enfants pour la promotion de ses idées réactionnaires ».

Les droits de l’enfant et de la femme sont menacés en Tunisie: Les cas de viol en Tunisie deviennent récurrents. Le viol d’une femme l’année dernière par deux policiers avait alors largement secoué le pays. Les réactions ont été nombreuses à travers le monde. Et aujourd’hui avec un jardin d’enfant sans autorisation, une fillette de 3 ans violée à plusieurs reprise par le gardien, et une ministre qui manque à son devoir de protéger l’enfance, on se demande où sont passé les droits de l’homme…

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