Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars 2013, des inconnus se sont invités au 4ème étage de l'immeuble « Les acacias », au Plateau. Précisément, dans les locaux du service de l'observatoire, de l'éthique et de la déontologie du Trésor Public.

En ces lieux où il y avait pourtant à boire et à manger, ces cambrioleurs vont se conduire de façon étonnante. Et comment ? Nos sources soulignent, en effet, qu'une fois à l'intérieur du local abritant cet important service du Trésor public, les quidams défoncent les portes de tous les bureaux qu'ils passent ensuite au crible. Une prospection bien sombre qui les emmène à renverser et à fouiller tous les contenus des tiroirs et autres placards.

Et c'est en opérant de cette façon qu'ils découvrent une importante somme d'argent qui aurait tout de suite fait l’affaire de vulgaires voleurs. Il s'agit de la somme de 1 961 000 F Cfa. Mais aussi surprenant que cela puisse être, ces cambrioleurs, eux, « crachent » plutôt sur ces gros sous. Vraisemblablement, ça ne les intéresse pas. C'est la paperasse qui est dans leur viseur.

Et donc parmi tous les documents administratifs éparpillés sur le plancher, ils font main basse sur certains dossiers, revêtant certainement de l'importance à leurs yeux. Puis, ils disparaissent dans la nature. C'est tôt le matin du lundi 25 mars que, la secrétaire, arrivée au boulot, constate les traces très nettes du passage des indélicats. Elle alerte D.K, le patron du service, qui lui aussi s'imprègne des faits.

Et les premières conclusions que tirent tous les employés de ce département du Trésor public, c'est que cet acte est loin d'être le fait de cambrioleurs ordinaires qui ne peuvent jamais se permettre d'épargner de l'argent dans leurs opérations. Ce doit donc être un acte posé ou commandité par un individu fortement impliqué dans un grave dossier dont il a tout intérêt à faire disparaître les traces. Qui est-ce donc ? La police qui a ouvert une enquête, va chercher à le débusquer.

Madeleine TANOU
linfodrome.com