Le nommé Brou Kouadio Alain, soudeur âgé de 33 ans, a trouvé la mort dans des conditions atroces, à Gonzagueville, son quartier d'habitation.

Les faits dramatiques se sont produits dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2013. Des informations recueillies de son entourage, il ressort que Brou Kouadio, qui jusque-là menait une vie paisible, est à présent sujet à des dépressions nerveuses. Ce qui le pousse bien souvent à se conduire comme un forcené au point de commettre quelques dégâts matériels et même corporels. Cette situation désastreuse, il faut qu'il en sorte.

Malheureusement, tous les soins auxquels il est soumis connaissent un échec cuisant devant son mal. Alors, que faire pour cet homme que les siens ne veulent pas voir ainsi sombrer ? Sa famille finit par conclure que si les soins ont échoué, le salut de Brou Kouadio réside certainement chez Dieu. Alors, là-bas à Gonzagueville, il est conduit dans un camp de prière dénommé « Petit Touba ».

Avec les prières intenses, les choses, dit-on, semblent aller à l'amélioration. Mais dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2013, le destin du pauvre homme va complètement basculer. De fait, expliquent toujours nos sources, cette nuit-là, il pleut terriblement avec du vent violent. Dans la baraque qui lui est octroyée dans le camp de prières, le soudeur dort tranquillement. Mais à 2h du matin, c'est la tornade. Et le vent qui souffle violemment déracine subitement un énorme cocotier, qui vient directement s'abattre sur la baraque de Brou Kouadio. L'infortuné n'a pas le temps de s’échapper. Il est tué sur le coup.

Les instants qui suivent, le camp de recueillement est complètement secoué par le drame. Le pauvre soudeur était venu chercher la guérison, il a hélas trouvé la mort. Cruel destin. Le commissariat de police du 24ème arrondissement alerté, des agents se rendent sur place pour le constat d'usage. Puis, le corps est enlevé, pour sa conservation à la morgue de l'hôpital de Port-Bouët.

Madeleine TANOU

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