D.M.Z, cadre administratif à la Compagnie ivoirienne d’électricité ( Cie), a manqué de peu de commettre l’irréparable. De peu, il se mettait dans de sales draps. A l’origine, une colère mal contenue. C’était le jeudi 4 avril 2013. En effet, avancent nos sources, le vendredi 29 mars 2013, en rentrant à son domicile situé dans un immeuble à l’Avenue Houdaille, au Plateau, D.M.Z a la désagréable surprise de constater que son appartement a été cambriolé. Le ou les voleurs ont emporté des biens d’une valeur de plus de 3 millions de F Cfa. Il se rend au commissariat de police du 1er arrondissement et porte plainte contre inconnu. Des agents se rendent sur les lieux, procèdent au constat d’usage et ouvrent immédiatement une enquête sur ce vol commis sans effraction. Un cambriolage qui laisse apparemment croire, que les fripons étaient en possession du double des clés de l’appartement du cadre de la Cie.

Plus tard, les investigations et autres témoignages de l’entourage recueillis par la police, conduisent sur les traces d’un suspect. A savoir, Alassane Nébié, précédemment technicien de surface dans l’immeuble abritant le logis dévalisé. Alors, pour nécessité d’enquête, les agents de police adressent une convocation au suspect, à l’effet de se présenter au commissariat de police du 1er arrondissement, pour y être entendu. Le jeudi 4 avril 2013, dans l’après-midi, Alassane Nébié va répondre à la convocation au commissariat où est déjà présent le plaignant. Mais alors qu’il monte les marches de l’escalier pour se rendre au bureau de l’officier en charge du dossier, il se retrouve nez à nez avec sa présumée victime.

A sa vue en tout cas, D.M.Z est fou furieux. Il ne peut se contenir à la vue de cet individu avec qui il avait toujours été gentil et qui se trouve être aujourd’hui, le suspect dans le cambriolage de son domicile. Prenant une posture digne d’un karatéka des films « Shaolin », il expédie ensuite un magistral coup de pied qui vient violemment frapper Alassane Nébié à la tempe. Ce dernier chute lourdement dans l’escalier où il perd connaissance. D.M.Z se laisse aller à des jeux de jambes, indiquant clairement qu’il va de nouveau charger. Mais il faut l’intervention des flics, pour ramener à la raison, le cadre de la Cie complètement déchaîné selon nos sources. Alassane Nébié est évacué à l’hôpital de la Police nationale, puis, dans une clinique aux 220 logements, à Adjamé. Regrettant alors de ne s’être pas contrôlé, D.M.Z fait amende honorable, en prenant entièrement en charge, les frais d’hospitalisation et les soins du suspect. Mais pour autant, Alassane Nébié ne doit pas s’estimer heureux. Car les ennuis, notamment judiciaires pour lui, ne font que commencer. 

KAN

Soir Info