Des malfaiteurs ont attaqué une clinique médicale. Et à l'occasion,ils se sont découverts des talents de gynécologues, mettant en lumière leur odieuse perversité. Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 8 avril 2013, au quartier « Lièvre rouge », à Yopougon-Niangon.

Sur les faits, nos sources indiquent que cette nuit-là, il est environ 21h lorsqu'un individu, souffrant apparemment terriblement, fait son entrée à l'intérieur de la clinique. Il est accompagné d'un autre sur lequel il prend appui pour ne pas s'écrouler. Le personnel médical, devant ce cas vraisemblablement sérieux, fait aussitôt appel au Docteur A.K, le propriétaire de la clinique dont il est préférable de taire le nom.

Devant cet appel de toute urgence, le médecin, hors de son établissement, ne perd plus une seule seconde. Il fonce à la clinique où il se penche tout de suite sur le cas du patient qu'il installe sur un lit. Mais là, à la stupéfaction de tous, l'accompagnateur sort un pistolet et ordonne à toute l'équipe médicale de se coucher à même le sol. Le grabataire de l'instant, un comédien à la vérité, entre également en scène.

De toute sa vigueur resplendissante, il se relève et de la crosse de son pistolet, il porte un violent coup à la nuque du médecin. Non sans lâcher un rire comme pour dire, au personnel médical, qu'il l'a bien eu. Les deux quidams sont rejoints par un autre. Et à trois, ils écument la clinique.

Faisant main basse sur un téléviseur à écran plasma, un Dvd, un ordinateur-portable, des téléphones-portables et le sac contenant tout le matériel de travail du maître des lieux. On croit à présent que cette bande d'affreux individus va enfin s'en aller. Que nenni. Ces malfaiteurs, doublés de pervers, se découvrent subitement des qualités de gynécologues. Ils se ruent sur une des aides-soignantes qui ne manque vraiment pas d'attrait physique et la mettent nue. Ensuite, ils se livrent sur la pauvre, à des attouchements sexuels pour lesquels ils semblaient prendre leur pied. Satisfaits de la sale prospection des parties intimes de la pauvre jeune dame, les criminels mettent un terme à leur révoltant jeu.

Puis, nos sources avancent que, deux des criminels neutralisent tout le personnel et l'autre tient en otage le médecin qu’il force à le conduire à son domicile littéralement collé à la clinique. Et en ces lieux, le bandit s'empare d'un ordinateur-portable, de deux caméras numériques, d'un sac médical, de paires de chaussures, de bijoux d'une valeur marchande de 600 000 F Cfa et de la somme de 200 000 F Cfa en espèces. Un important butin auquel le quidam ajoute des bouteilles d'alcool. Certainement, pour que sa bande et lui arrosent le succès du coup. Peu après, les trois gangsters se retrouvent. Ils enferment toutes leurs victimes dans une pièce de la clinique et prennent enfin la tangente. Tôt le lendemain, Dr A.K porte plaine au commissariat de police du 16ème arrondissement.

KIKIE Ahou Nazaire

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