Couturier dans un important établissement de mode de la place, Gonti Ivo Cédric, a trouvé la mort de façon effroyable et violente. Il a été tué à son domicile, sis à Niangon-nord, cité-jaune, à Yopougon. C'est dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 avril 2013 que, son existence sur terre a pris fin.

Pour les circonstances de ce crime, il faut tout de suite le signifier, qu'il n'y a pas encore de grande visibilité. Cependant, à en croire nos sources, il est environ 2h du matin, ce jour-là, quand dame Z.N qui est commerçante, rentre d'une sortie avec des amis. Lorsqu'elle arrive devant son logis, elle remarque que la porte d'entrée de l'appartement de son voisin Gonti Ivo Cédric est ouverte. Et à l'intérieur de la maison, il y a de la lumière. Elle pense alors qu'il n'est pas endormi. Elle décide donc d'aller saluer ce voisin sans histoires, avec lequel elle entretient d'excellentes relations « fraternelles ».

Mais lorsqu'elle jette un œil dans le studio, elle ne peut étouffer le cri strident de détresse qu'elle émet. C'est qu'elle vient de découvrir le couturier étendu à même le sol, dans une marre de sang toute fraîche. Et vraisemblablement, le pauvre est mort. Au même moment, elle voit la silhouette d'un individu sauter la clôture et s'évanouir dans la nature. Elle alerte son entourage et le pasteur de son église. Ce dernier, en compagnie de nombreux fidèles avec lesquels il organisait une veillée religieuse, débarque sur le lieu du drame.

La police est aussitôt informée. Des agents se rendent sur place pour le constat d'usage. Là, ils remarquent une énorme entaille à la nuque et à l'arcade sourcilière droite de la victime. Même si l'arme du crime n'a pu être abandonnée sur place, la nature des blessures laisse cependant croire que le couturier a été tué à la machette.

Le constat terminé, le corps de Gonti Ivo Cédric est transféré à la morgue du Chu de la commune. La police s'emploie à présent, à dénouer le mystère de la mort du couturier. Et justement, à ce propos, elle dispose d'un important indice. A savoir, la pièce d'identité que le tueur, dans sa fuite, a abandonné sur place. Comme quoi, un crime n'est jamais parfait.

Madeleine TANOU

linfodrome.com