Tragique fin que celle qu'a connue le pauvre chauffeur Bakayoko Syndou, 36 ans. Le mardi 16 avril 2013, alors qu'il se rend à son boulot, son chemin croise celui des malfaiteurs. Des individus qu'il n'aurait pas dû rencontrer.

A en croire les témoignages, comme à son habitude, c'est aux alentours de 5h du matin, que Bakayoko Syndou part de son domicile situé à Williamsville, dans la commune d'Adjamé. Il doit emprunter un véhicule de transport en commun devant le conduire à son boulot. Mais lorsqu'il parvient dans les environs de l'école primaire privée dénommée « Divine Int'l school », des individus au nombre de trois, surgissant brusquement de la pénombre, lui coupent le chemin.

Ces derniers, armés de couteaux, lui exigent ses biens. Le chauffeur a-t-il refusé de s'exécuter ? On ne peut répondre à cette question avec précision. Une chose est par contre certaine, c'est que les lugubres quidams se ruent subitement sur lui. Et l'un d'eux use de son couteau pour violemment le frapper à l'abdomen. Le malheureux, éventré, voit ses intestins s'éjecter et se faire découvrir à l'air libre. Bakayoko Syndou s'affaisse et saigne abondamment.

Les bandits qui n'éprouvent aucune compassion pour lui, lui font plutôt les poches avant de le jeter dans la broussaille, comme un vulgaire tas d'ordures. Le chauffeur se vide de son sang avant de rendre son dernier soupir. Un témoin de la scène fonce à la police et explique tout.

Après le constat d'usage, plus tard, la dépouille est enlevée et transférée à la morgue d'Anyama. Des investigations sont en cours, pour mettre la main sur les tueurs.

Madeleine TANOU

Soir info