Une sale affaire continue d'alimenter les conversations à Yoya, village de la sous-préfecture de Bloléquin. Une sombre affaire d'inceste mettant gravement en cause un cultivateur répondant aux initiales de M.D.P. L'homme, au mépris de toute morale, a entretenu des relations sexuelles avec la fille de sa propre femme. Des informations reçues de nos sources, il revient en effet que, le cultivateur s'entiche préalablement d'une dame portant les initiales de G.B. Finalement, il convainc cette dernière de se mettre en ménage avec lui à Yoya, son village. 

La bonne dame, en venant dans son nouveau foyer, a une petite fille répondant aux initiales de G.M.J. Une fille âgée d'à peine 7 ans, née de son précédent concubinage. Aux côtés du cultivateur devenu son père, la môme grandit dans le calme du nouveau foyer de sa génitrice. Surtout que M.D.P la couvre de toute l'affection digne d'un bon père. Ala vérité, au fur et à mesure que la petite fille prend des rondeurs, le cultivateur nourrit la sadique idée de briser la chaîne «parentale» qui les lie, pour « déguster » cette chair si tendre. M.D.P pour tout dire, il attend tout simplement que le «fruit» soit mûr à son goût, pour le cueillir. 

En 2012, la petite G.M.J souffle sa 12ème bougie. En novembre de la même année, elle fait ses premières menstrues. Comme une charogne qui flaire de loin le sang, M.D.P constate ce changement notable au niveau de sa fille adoptive. L'heure a donc sonné de la posséder, même s'il est encore trop tôt, pour donner des « cours d'éducation sexuelle», à cette enfant. Dans tous les cas, ce n'est pas là le problème du cultivateur. Lui, n'attend qu'une aubaine. Celle-ci se présente plus tard, quand la femme de M.D.P se rend dans le village de Doké, pour y participer aux obsèques d'un parent. 

Nous sommes dans le mois de décembre 2012. La même nuit, l'homme entraîne sa fille adoptive dans sa chambre, où il abuse sexuellement d'elle. Lorsque dame G.B revient à Yoya après de longs jours d'absence, sa fille entre temps tombée malade,lui révèle ce que «papa» lui a fait. Non mais, c'est impossible, pense sa génitrice qui qualifie les propos de sa fille de farfelus. Néanmoins, pour des soins, elle la conduit au dispensaire du village de Oualai kpably. Et c'est là-bas, qu'au cours de la consultation, le praticien révèle que la petite G.M.J est enceinte de six semaines. 

La pauvre maman s'écroule littéralement sous le choc. Comment sa fille et elle, peuvent elles avoir le même explorateur de leur intimité ? L'affaire est très sale et honteuse. Il n'est donc pas question pour elle, de la dévoiler. On en est donc là, quand le lundi 13 mai 2013, les petites amies de village de G.M.J l'invite à une partie de baignade dans la rivière. Informé de cela, le père adoptif oppose un niet retentissant.

Le pot aux roses découvert

A la vérité, il craint qu'une fois à la rivière, les autres jeunes filles découvrent que G.M.J porte une grossesse et qu'elles veuillent après, à en savoir un peu plus. Notamment, sur l'auteur de la grossesse. Mais l'adolescente, profitant plus tard d'un moment d'inattention de son « père », file rejoindre ses

amies. Le cultivateur qui s'en rend compte, débarque au cours d'eau. Le voyant fulminant de colère, les autres jeunes filles prennent la fuite. M.D.P empoigne alors sa fille adoptive et la passe à tabac. Et il s'en est même fallu de peu qu'il la noie. Lorsqu'elle réussit à se tirer de ses griffes, la future jeune maman part immédiatement saisir sa mère.

Cette fois, c'en est trop. Le mercredi 15 mai 2013, la génitrice en colère, porte l'affaire devant S.A, le chef du village. Ce dernier abasourdi par le récit, convoque immédiatement son conseil. Et sur la place publique, il est fait appel au cultivateur. L’incestueux se met à table. Il lui est alors collée une lourde amende. Puis, des sacrifices lui sont imposés, pour conjurer le mauvais sort qui pourrait s'abattre sur lui et sa petite amante. 

Dame G.B n'échappe pas également au courroux du chef du village et des membres de son conseil. Elle est copieusement injuriée. Parce qu'elle s'est plus ou moins faite complice de la dérive sexuelle de son mari, en étouffant l'affaire dans un premier temps. Une affaire qui continue de faire grand bruit, dans le village de Yoya.

KIKIE Ahou Nazaire

Soir Info