Dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 mai 2013, au quartier « Toits rouges » à Yopougon, un magasin de vente de riz a littéralement essuyé un nettoyage à sec. OEuvre d’hommes en tenue et armés. 

En effet, à en croire les renseignements dont nous disposons, il est environ 4h du matin, lorsque des témoins de la malveillante scène voient un véhicule, garé aux portes du magasin de vente de riz du Nigérian G. Boubacar. Quatre hommes en descendent. Tous sont sanglés dans des treillis et sont munis d’armes à feu. Mais que veulent ces soldats à cette heure où le magasin de vente de riz est encore loin d’ouvrir ses portes ? On ne tarde pas à le savoir. Et, ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas là pour sécuriser le commerce. Bien au contraire. Munis de barres de fer, nous dit-on, ils défoncent les portes du magasin à l’intérieur duquel, ils se glissent. 

On les voit ensuite en soustraire, notamment, des sacs de riz qu’ils chargent dans leur véhicule. Puis, ils décampent. Tôt le matin, le pauvre G. Boubacar découvre la forfaiture. Les auteurs du cambriolage lui ont vraiment fait mal. Vu qu’ils font main basse sur une bouteille de gaz Faitou, la somme de 310 000 F Cfa, dix sacs de riz de 45 Kg, dix sacs de riz de 25 Kg et quarante autres de 50 Kg chacun. Au regard de l’importance de tout ce butin, G. Boubacar se demande bien, si ces hommes en tenue vont approvisionner tout un régiment ou s’ils vont eux aussi monter un commerce ? Ça, c’est à savoir. Et c’est pourquoi, le commerçant se déporte aussitôt au commissariat de police du 19ème arrondissement et porte plainte.

Madeleine TANOU

Soir Info