C’est avec une sensation de rejet que Sylla F. évoque son séjour à Noé, où il ne se passe pas un jour sans que l’on ait à enregistrer des agressions en tous genres. Un rejet justifié par un acte indigne sur sa personne parce qu’il a refusé de subir en silence le diktat que lui a imposé un jeune voyou oisif et dangereux. Le petit bandit pavanait avec sa bande, le torse bombé et l’œil méchant, devant le pauvre Sylla F. et ses trois compagnies de route. Il s’est brutalement fait voler sa marchandise contenu dans un gros sachet noir, à la sortie de Noé, après une longue journée de course.
Profitant de quelque minuits d’inattention de Sylla F., le petit délinquant le prend à partie et le lacère à l’aide d’une lame de rasoir, ensuite lui arrache spontanément son sac ensuite et prend la poudre d’escampette. Arrivée derrière une broussaille, le jeune homme lance ceci: « Que celui qui est intéressé vienne prendre ce sachet qui m’appartient désormais ». Estimant que les marchandises lui ont coûtées une somme faramineuse, Sylla F. décide de négocier avec son bourreau en lui présentant un billet de dix milles pour récupérer son sachet. C’est mal connaitre le bandit. Il demande à son tour 40.000 FCFA pour lui restituer la marchandise.
Le pauvre obligé de négocier, propose 30.000FCFA. Ce qu’accepte le brigand. La scène s’est déroulée en plein jour devant des dizaines de personnes qui n’ont pas osé intervenir. Le voleur demanda que l’échange de ‘’marchandise’’ se fasse en toute discrétion. Et finalement, c’est son gang qui a répondu présent pour cette minutieuse opération. Mais, pour des raisons que nous ignorons, le coupable ne sera jamais arrêté et se targue même de narguer sa pauvre victime qu’il a menacée de représailles. « Nous ne pouvons plus tolérer cette situation.
Nous avons des crampes d’estomac rien qu’à l’idée de penser à ce tronçon insécurité » , affirme la victime Sylla F. qui doit accompagner quotidiennement des amis et parents proches à Noé. « Notre ami a été brutalisé en tentant d’empêcher le vol de sa marchandise », témoigne, choquée, l’une des amis de la victime, qui a souhaité déposé plainte contre X à la brigade de gendarmerie la plus proche. Une situation qui est devenue intenable autant pour les populations que pour les forces de l’ordre, qui n’arrivent pas à se dépêtrer d’un tel guêpier.
ADAMA COULIBALY
Le Jour Plus
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