Une inhabituelle scène de bagarre a été donnée de vivre à Abobo, en pleine rue. Inhabituelle, parce que les protagonistes sont bien des agents des forces de l’ordre. Précisément, des policiers. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a frôlé un drame. En effet, selon les informations rapportées par nos sources, le samedi 1er juin 2013, un huissier se présente dans les locaux du District de police d’Abobo. Il sollicite la force publique, pour l’assister dans l’une de ses opérations. Des agents dont le nombre ne nous est pas signifié avec précision, sont donc détachés pour la mission commandée auprès de l’auxiliaire de justice. Parmi eux, les sergents G.B.G et G.S. En compagnie donc de l’huissier, les flics se rendent au lieu où le devoir les attend. Et vraisemblablement, la mission se passe très bien. Plus tard, les voilà qui prennent le chemin du retour, en direction de leur base. Mais alors qu’ils sont en pleine rue, une vive altercation, pour des raisons qui ne nous sont pas évoquées, éclate subitement entre les sergents G.B.G et G.S. En colère, tous deux se lancent des insanités dont il est mieux ici, de faire l’économie. Franchissant ensuite le stade des propos orduriers, ils s’empoignent et se portent des coups, nous dit-on. Leurs collègues interviennent, pour qu’ils évitent aux passants, le pugilat honteux. Mais apparemment, les deux protagonistes n’ont pas fini avec leur volonté d’en découvre. Et pis, chacun menace de faire usage de sa kalachnikov pour abattre l’autre. Et en toute vraisemblance, les choses semblent sérieuses. Vu qu’on les voit immédiatement charger leurs armes à feu pour se livrer à un duel où celui qui va tirer le premier, aura à coup sûr la peau de son adversaire. La menace étant réelle à en croire nos sources, leurs collègues se jettent sur eux, dans le but de les désarmer. Et c’est dans cette lutte là, que deux coups de feu partent de l’arme de G.B.G. Et fort heureusement, vraiment fort heureusement, les balles n’atteignent personne. Ni les policiers, ni les passants. Finalement, les esprits se calment relativement et tous regagnent leur base où un compte rendu est fait à leurs supérieurs. Mais qu’est ce qui peut bien être à la base de leur différend, au point de menacer d’attenter à leur propre vie ? La réponse demeure pour l’heure, tout un mystère pour nous.

KIKIE Ahou Nazaire

SOURCE : Soir Info