Dire que ces deux enseignants à qui on va attribuer les initiales A.B et T.C, et dont on va évoquer l’histoire ici, font la honte de leur corporation, c’est peu dire. A Bouaké où tous deux sont en service, ils se sont livrés à un triste pugilat le mardi 4 juin 2013. Selon nos sources, A.B., instituteur dans un établissement scolaire de la ville et T.C qui lui, est professeur dans l’un des Cafop, entretiennent à l’insu de chacun, des relations amoureuses avec la même fille. Elle-même stagiaire dans le même Cafop que T.C. Et cela, malgré leur état d’hommes mariés légalement. Plus tard, chacun d’eux va se rendre compte, qu’ils « défrichent dans le même jardin ». Et depuis, les deux cocus se déclarent ennemis jurés et n’attendent que l’occasion pour en découdre. Mais avant, T.C le professeur entend discuter sérieusement avec la jeune fille, sur ses escapades amoureuses. Alors, le mardi 4 juin dernier, il invite son amante qui elle, porte les initiales V.S. Dans la soirée, ils se retrouvent dans un maquis situé entre les quartiers « Dar-El- Salam » et « Bofford ». Rapidement, le ton monte. Les esprits s’échauffent. Cela, suite à l’exigence du professeur qui veut de l’enseignantestagiaire, une rupture immédiate de ses relations avec son rival. En tout cas, pas question pour V.S de laisser tomber l’instituteur. Ses deux amants et elle vivent tous dans l’infidélité et il n’est pas normal à ses yeux, que seul l’un d’eux, prenne les pots cassés. En clair, les choses demeureront telles. Mais à force de bagout, T.C commençait à se faire persuasif, quand les choses se gâtent. C’est que A.B, le troisième acteur dans cette scène amoureuse où la morale n’a plus sa place, vint à passer. Il tombe sur le « cliché » de son rival et de son amante qui vraisemblablement, passent des moments très agréables. Son sang fait un tour. Il fonce dans le maquis et cause un véritable scandale. En dépit de l’intervention de bonnes volontés, leur rappelant leur qualité d’éducateurs devant se mettre au-dessus de telles attitudes, les deux enseignants se couvrent de propos orduriers. A.B est le plus excité. Il se jette sur son adversaire, mais se retrouve très vite au sol à la suite d’un coup de tête bien appuyé. Les badauds se délectent de cette scène de chiffonniers. Le professeur jubile. Croyant qu’avec ce revers subi par son adversaire, le choix de la femme au coeur de tout ce scandale, se porterait définitivement sur lui. Mais il va déchanter. L’instituteur est plus coriace qu’il ne le croit. Ce dernier ramasse un gourdin traînant par là et frappe violemment à la face son rival qui titube. Le pauvre saigne abondamment de la bouche et du nez. Et désormais, sa bouche est orpheline de ces incisives. Celles-ci ont sauté à la suite de la violence du coup. On voit l’instituteur quitter les lieux, quand le professeur lui, est conduit pour des soins, dans un hôpital. Plus tard, à la suite de la plainte du blessé, A.B est interpellé par la gendarmerie, avant d’être libéré sur intervention de son supérieur hiérarchique. Sûrement, pour un règlement à l’amiable. Selon nos sources, l’enseignantestagiaire devrait elle, passer en conseil de discipline. T.C pour sa part, un dentier lui est désormais conseillé pour combler le vide au niveau de sa dentition « aérée ».

SOURCE : Soir Info