Le caporal A.E.E, détaché au Centre de commandement des décisions opérationnelles ( Ccdo), a échappé de peu à bien pire sort. Le lundi 15 juillet 2013, une horde humaine s’est carrément jetée sur lui, à Port-Bouët, avec la ferme volonté de le tuer. A en croire les faits qui nous sont rapportés, il est environ 17h, lorsque le militaire, sanglé dans sa tenue de travail, se retrouve non loin du maquis « La mouvance », à Adjouffou. Et là, brusquement, il est encerclé par une foule d’individus ivres de colère et fortement excités.

Le soldat qui sent que ce rassemblement autour de lui est loin d’être amical, tente de s’échapper. Il n’en aura pas le temps. La horde humaine s’abat sur lui. Et les coups, les uns aussi violents que les autres, « pleuvent » sur lui. Vraisemblablement, ses agresseurs ont l’intention claire de lui faire la peau. Mais le militaire doit, fort heureusement pour lui, son salut à une intervention d’élé- ments du commissariat de police du 33ème arrondissement. Ce sont ces flics qui l’extirpent des griffes des individus en colère, avant de le mettre en lieu sûr.

Finalement, il est mis à la disposition de sa hiérarchie. Mais que reproche-t-on à l’élément du Ccdo ? Nos sources soutiennent que A.E.E aurait formellement été identifié par la foule, comme étant membre d’une bande d’hommes armés qui attaquent les cybercafés, pour dépouiller les clients et voler les ordinateurs. En tout cas, une enquête est ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

Madeleine TANOU

Soir Info