Incroyable mais vrai ! Tout Treichville en parle. Boubacar, c’est ce nom que nous lui attribuerons, jeune musulman de la communauté Haoussa n’oubliera pas de sitôt la leçon que sa copine, fille de joie et deux de ses amies lui ont donnée au petit matin du mercredi 10 juillet dernier.
En ce début du mois sacré du ramadan, le célibataire a été purement et simplement violé. A gé de 24 ans, Boubacar, originaire du Niger, est né et a grandi en Côte d’Ivoire. Le jeune homme s’est très vite adapté au style de vie à l’ivoirienne privilégiant sorties et frime. une attitude qui n’est pas du goût de ses parents, très ancrés dans la religion musulmane. Don Juan dans l’âme, il prenait un malin plaisir à sortir avec de nombreuses filles à la fois. Au fil des années, Boubacar va se lier d’amitié avec des personnages de mauvaise vie. Son quotidien et sa vie changent. Il s’adonne à la drogue et à l’alcool. Pire encore, il tombe amoureux fou d'une prostituée du nom de Binta.
Que dire de cette fille ? Belle, elle l'est. Elle est bien connue à la rue 12 avenue 15 où elle s’offre aux clients dans un petit hôtel. Ainsi, Binta, follement amoureuse de son Boubacar, n’hé- site pas par moments à abandonner son boulot de fille de joie, pour passer la nuit avec lui. Quoi de plus normal que d’être dans les bras de l’être aimé ? « Chéri, Je veux être avec toi » Le mardi 9 juillet 2013. Premier jour du mois de ramadan. Boubacar reçoit un coup de fil de sa bien-aimée, Binta. Elle lui fait savoir qu’elle aimerait passer une nuit chaude à ses côtés. Le jeune Haoussa choco, refuse. Et pour cause, musulman qu'il est, il préfère que sa go reste en famille à Abobo pour le mois de jeûne.
Paroles de roublard. Binta qui sait lire entre les lignes, refuse de jouer les saintes. Elle sait son homme capable de tout. Et elle n'a pas tort. Boubacar a effectivement d’autres projets en tête. La nuit est avancée. Nous sommes au petit matin. La plupart des fidèles musulmans ont fini de prendre le Sahour (nourriture à prendre pour débuter le jeûne). D'autres font des zikrs et prières surérogatoires en attendant la prière de 5 heures du matin. C'est le moment que Boubacar choisit pour foncer à l’avenue 15 à la recherche d’une prostituée pour éteindre un feu au bas-ventre. Sans trop d’efforts, il en trouve une qui répond à ses critères. Le marché conclu, les partenaires d’un matin se retrouvent dans la chambre d’hôtel. mais une surprise l'attendait. Binta, qui voulait bien passer la nuit avec lui, a été informée par une collègue, que son gars s'envoie en l'air avec une autre à l'hôtel où elle travaille.
Toute fâchée, la voilà qui débarque d'Abobo à bord d'un taxi compteur. une fois sur les lieux, elle descend en flèche du taxi et fonce vers l’hôtel en question. Son informateur lui ayant donné toutes les indications sur la chambre. Quand elle se met devant la porte entrebâillée, elle entend des gé- missements. Elle entre et tombe sur Aboubacar en train de faire l'amour à la fille. Boubacar et sa partenaire, devant le regard menaçant de Binta, ne savent pas quoi faire. LA VENGEANCE DE BINTA Rien n'est dangereux qu'une femme amoureuse trompée. Binta alerte deux de ses copines pour venir constater les faits. Elles arrivent aussitôt et se jettent sur la prostituée. Copieusement tabassée, celle-ci parvient tout de même à prendre la tangente avec des blessures et des mèches en moins. « La rivale » partie, il ne reste plus que Binta, ses deux copines et Boubacar dans la chambre.
Elles le saisissent et le traînent dehors. Armées de couteaux et de lames, elles le rouent de coups et le blessent aux jambes. Avant de passer à la vitesse supérieure. FAIRE L’AmOuR DE FORCE ! Binta, déchaînée, injurie copieusement son chéri avant de lui dire ceci : « C’est femme tu veux b…, aujourd’hui tu vas être servi. » Joignant l’acte à la parole, Binta oblige Boubacar à lui faire l’amour sur le trottoir. Le pauvre n’a d’autre choix que d’obéir sous la menace des collègues à sa copine. Le voilà alors en plein coït avec Binta qui a dé- cidé de « prendre son pied ». Il lui impose séance tenante deux “coups”. Après quoi, alors qu'il n'a pas encore soufflé, sa chérie l’oblige à coucher aussi avec ses copines. A tour de rôle, elles abuseront du pauvre Boubacar pendant plus d'une heure. A bout de force, il commence à crier au secours… Rares sont les fidèles musulmans se rendant à la mosquée pour la prière du matin, qui ont voulu assister à cette scène pour gâter leur jeûne.
Inutile de dire que personne n'a voulu s'interposer en dépit des cris stridents du jeune homme. On en est là quand le frère aîné de Boubacar, prévenu entretemps, débarque sur les lieux. mais ses supplications ne dissuadent pas les filles de frapper Boubacar. Il a dû mettre l'argent à la poche avant que le calvaire de son cadet prenne fin. Boubacar a ensuite été conduit dans un centre de santé pour des soins. Le grand frère, très remonté, a juré de rapatrier Boubacar au Niger à la fin du mois de jeûne. « JE NE SUIS PAS LE GENRE DE FILLE QU’ON trompe » Quelques minutes après cette scène, c’est une Binta sereine et décontractée, cigarette en main, que nous rencontrons : « Je ne suis pas le genre de fille qu’on trompe ou avec qui on joue. Boubacar est mon chéri, il ne travaille pas. Je suis seule à tout faire. Je me vends pour lui et c’est comme ça qu’il veut me remercier ? ça ne marche pas avec moi.
D’ailleurs, tout ce que son frère raconte, ce sont des histoires. Il n’ira nulle part sans mon autorisation. Je suis une fille de la rue et Boubacar m’appartient. Cela fait trois ans que nous sommes ensemble. Cette correction lui servira de leçon pour le restant de sa vie », affirme-t-elle, sûre de son fait. Pour sa part, m.D., un habitant du quartier affirme qu’il n’avait jamais vu ça de sa vie. « C'est un sacrilège ! Comment des jeunes musulmans peuvent agir de la sorte en plein mois de ramadan ? Ces filles, à les voir, on aurait dit qu’elles étaient possédées pas un démon. me rendant à la mosquée pour la prière du matin, je suis tombé sur le spectacle digne d’un film x. Que Dieu me pardonne pour ce que j'ai vu ! » Aux dernières nouvelles, Boubacar serait à Adjamé chez un autre frère. Laina Soukey
Allo Police
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