« Je suis vendeur de café Touba. Chaque matin, je fais le tour de quelques quartiers de la ville. Cela fait une semaine que la dame a commencé à me commander du café. Ainsi, je passais chaque jour pour lui livrer six tasses de café Touba pour un coût total de 300 FCfa. « Tout se passait normalement jusqu’au vendredi dernier. Ce jour-là, la dame a ouvert la porte, elle m’a ensuite demandé de patienter au salon. Ma cliente avait l’habitude de venir munie d’une cafetière. Mais, elle est arrivée quelques instants plus tard, toute nue. Quand je l’ai entendue venir, je me suis baissé pour m’apprêter à la vente. C’est en relevant la tête que je l’ai vue en tenue d’Eve.

« La dame m’a intimé l’ordre d’entretenir avec elle des relations sexuelles. À défaut, elle n’a menacé de m’accuser de viol et j’étais vraiment en mauvaise posture. la situation était à peine croyable, je gardais la tête baissée de la dame m’avertit que j’avais intérêt à faire ce que mes aînés faisaient avec elle.« Quand la situation m’a paru beaucoup trop insupportable, j’ai voulu quitter la pièce avec la marmite de café Touba. Elle s’est alors agrippée dessus pour me contraindre à rester.

Tout le café s’est déversé par terre. Je suis parvenu à me libérer, je l’ai abandonnée dans son salon, nue comme un ver de terre.« Pour se donner de la contenance, elle m’avait proposé de l’argent en contrepartie ; mais je n’étais vraiment pas intéressé par ce type de travail.« Je voudrais que cette situation serve de leçon à mes collègues, qu’ils aient en tête que ce type de situation existe. La dame vivait avec une domestique. Cette dernière, ce jour-là, n’y était pas », confie Ablaye Ndiaye* dans les colonnes de La Tribune.

Ablaye Ndiaye : Nom d’emprunt
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