N'arrivait-il plus à satisfaire sa femme au lit? Ou bien cherchait-il à conquérir d'autres filles? Rien n'est moins sûr. Mais pour respecter la mémoire du défunt tué par un cocktail d'aphrodisiaques, des sources proches de la famille, se font moins bavardes. Appelons ce ferrailleur Salif. Marié et père de 4 enfants, il donnait l'image d'un bon père de famille. Consciencieux, il sortait chaque matin vaquer à ses occupations. La vie suivait donc son cours normal dans la cour commune située à Adjamé au nouveau quartier, sur la route d'Abobo où le ferrailleur habite avec sa famille.

En tout cas, l'homme s'il a des conquêtes, il a su bien cacher son jeu. Mais le mardi 17 septembre dernier, au petit matin, sa femme découvre que son mari ne prend pas le chemin du travail. Pis, il se tort de douleurs et s'attrape le bas ventre. Ce qu'il tente de cacher ne l'est plus. Le voisinage constate également que le ferrailleur tarde à sortir de chez lui. La réalité est que depuis la nuit, son sexe est resté tendu après avoir accompli son devoir conjugal avec brio. Et à présent, l'enjaillement a fait place à la douleur. Mettant les nerfs du sexe à vif. Il laisse tomber son courage et sa dignité de garçon avant de pleurer à chaudes larmes.

Ses cris stridents attirent le voisinage. Sa femme gênée par la situation, utilise des méthodes propres à elle pour tenter de limiter la souffrance de son mari. Caresses, massages doux et souples... tout y passe, en vain. Paniquée, elle court dans le quartier trouver un remède à la souffrance de son homme. Echec! Transpirant à grosses gouttes, Salif reste toujours tendu. Finalement, il est conduit dans un centre de santé. Mais trop tard. Il décède. Que s'est-il passé pour que le ferrailleur connaisse un tel sort ? On apprendra plus tard, d'une source très introduite que l'érection du ferrailleur est due à une overdose de produits aphrodisiaques.

En effet, l'homme en voulant renforcer ses capacités au lit, a sollicité l'expertise de marchands ambulants de produits aphrodisiaques. Il se raconte que l'homme a acheté à la ferraille de Marcory une bonne quantité d'aphrodisiaques qu'il a trouvé insuffisante. Et une fois à Adjamé, il en a acheté encore. Toujours avec des marchands ambulants. Il fait après un mélange de ces deux types d'aphrodisiaques qu'il va avaler d'une gorgée. La suite on la connaît. Un cocktail explosif! Une érection qui tue. Le ferrailleur laisse derrière lui, une famille et des amis inconsolables. Comme quoi dans toute chose, il faut la modération. Alors chers messieurs, pour les aphrodisiaques, allez-y doucement !

Diomandé Karamoko

Allo Police