C'est vrai qu'ils n'étaient pas en service lorsqu'ils se sont livrés à une scène digne de véritables chiffonniers. Mais avaient-ils le droit de se livrer en un tel spectacle ? Il s'agit d'une violente bagarre opposant des frères d'armes à Yopougon. A savoir un policier et un gendarme.

Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 18 novembre 2013. Pour les faits tels que rapportés par nos sources, ce soir-là, un sergent de police, répondant aux initiales de G.T, en service dans une unité d'intervention, est attablé dans un bar en compagnie de son beau-frère. Les deux se font plaisir autour d'un pot. Et comme l'alcool inspire en pareille circonstance, les qualités de bon « dragueur » de femmes du flic, font surface. Il commence alors à conter fleurette à une jeune fille dans le bar.

Mais vraisemblablement, cette dernière n'est pas un « mouton sans propriétaire » comme on le dit. Et ce propriétaire-là, semble être un gendarme. Ce dernier, répondant aux initiales de L.K, lui aussi affecté à une unité de protection, n'apprécie pas du tout que le flic veuille faire montre de ses talents de Don Juan à l'endroit de sa « propriété ». Il le fait d'ailleurs savoir de façon verte à son frère d’armes. Les esprits s'échauffent. Les deux hommes se lancent des invectives. Des propos sales de l'un à l'endroit de l’autre.

Les instants suivants, le policier et le gendarme sortent du bar. Et juste en face de ce local, ils s'empoignent pour une bagarre violente. Coups de poing, de tête, de pied...tout y passe. Lorsque de bonnes volontés réussissent tant bien que mal à les ramener à la raison, le sergent de police fait appel à une patrouille d'éléments de la Brigade anti-émeutes ( Bae). Ces derniers se déportent sur place. Ils embarquent avec eux, non sans grand mal, les parties protagonistes, au commissariat de police du 16ème arrondissement.

En ces lieux, le sergent de police porte plainte contre le gendarme qu'il accuse de l'avoir frappé le premier, alors que lui, à l'en croire, ne voulait que lui présenter des excuses. Le gendarme pour sa part, déclare la perte de sa carte professionnelle, certainement au cours du pugilat. Vivement que tout cela rentre dans l'ordre. Parce que ce n'est vraiment pas honorable pour les deux corps.

Soir Info