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07 Jan

Abengourou : Une mère intoxique sa famille : 2 morts dont le mari

Deux morts. C’est le résultat d’un drame ‘’familial’’ qui a été enregistré, le mardi 24 décembre 2013, dans un campement de Sankadiokro, gros bourg situé à une douzaine de kilomètres au nord d’Abengourou. Un planteur et l’un de ses employés ont trouvé la mort à la suite d’un repas apparemment intoxiqué que sa conjointe leur a servi.

La mère de famille en question s’est elle-même retrouvée dans un état comateux au Centre hospitalier régional (CHR) d’Abengourou. Selon nos sources, ce jour-là, à l’aube, dame D.A, ménagère d’une cinquantaine d’années, décide de préparer le petit déjeuner pour les siens.

Les faits se passent dans un campement situé en pleine forêt. Lequel campement est distant de quelques dizaines de kilomètres de la localité de Sankadiokro (Sous-préfecture de Yakassé-Féyassé). Il est environ 5h et à cette heure, dans cette bourgade dépourvue d’électricité, c’est pratiquement dans la pénombre que la mère de famille s’attelle à faire du café.

Dans la cuisine, l’infortunée femme confond malheureusement la boite de café avec celle d’une boite de produits phytosanitaires posée dans les environs. Précisément du Furadan, produit hautement toxique destiné à éliminer les rongeurs. Les moments qui suivent, le petit déjeuner est prêt. Cinq personnes sont présentes sur les lieux.

La mère de famille, son mari et un couple de manœuvres qui sont avec leur fils de 12 ans. En dehors du manœuvre qui décide de ne pas participer au repas ce jour-là, tous se servent et boivent le café empoisonné. A l’évidence, les effets de l’intoxication ne se feront pas attendre.

Tous les quatre se tordent de douleurs puis sombrent dans l’inconscience. Désemparé, le manœuvre qui a échappé à l’intoxication finit par donner l’alerte à Sankadiokro. Les victimes sont un peu plus tard, évacuées au centre hospitalier régional(Chr) d’Abengourou. Hélas, les décès du père de famille et du fils du manœuvre sont enregistrés.

Les deux femmes elles, ont pu être secourues par les praticiens, après plusieurs jours d’hospitalisation.
 Ange Kouassi KOBLIKO
(A Abengourou)

Soir Info

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