Grosse infortune pour H. Adama, ressortissant burkinabé et chauffeur de son état. Lui qui s’est fait voler son véhicule de « service », alors qu’il s’offrait un bon gueuleton. C’était dans l’après-midi du mardi 7 janvier 2014. Selon les informations, le quinquagénaire, au volant de son taxi communal de marque Toyota, de couleur verte, immatriculé 3840 EA01, fait son job à travers le périmètre imparti aux « wôrô-wôrô » comme le sien. C’est-à-dire, la desserte de la ligne Port-Bouët-Koumassi-PortBouët.

Les choses se passent pour l’heure très bien pour le taximan. Aux environs de 15h, l’homme s’offre une pause. La faim qui le tenaille, l’oblige à cela. Alors, au marché de nuit, à Port-Bouët, il gare son véhicule et file à la gargote où il a l’habitude de se restaurer. Après s’être bien gavé plus tard, le chauffeur de taxi lâche un rôt bruyant qui témoigne de ce qu’il a l’estomac bien plein. Il peut alors reprendre le job, en toute aisance.

Mais avant, un petit morceau de bois à la bouche, il s’emploie à se curer les dents, pour dégager les morceaux d’aliments qui s’y sont incrustés. Et de temps en temps, il se fait aider de sa langue qu’il claque, pour débusquer les petits carrés de viande « têtus », planqués entre les dents. Un autre petit moment de délice en tout cas, en général, pour tous ceux qui viennent de casser la croûte.

Mais lorsqu’il parvient à l’endroit où il a, à l’instant, garé sa voiture, c’est la désillusion pour H. Adama. Sa « caisse » n’est plus là. En état de choc, c’est pratiquement instantanément, qu’il digère son copieux repas. Quelqu’un lui a en effet chipé son « wôrô-wôrô », alors qu’il se restaurait. Le pauvre file saisir le commissariat de police du 5ème arrondissement. Des recherches en vue de retrouver le taxi volé sont en cours.

MT

Soir Info