A M'batto, les populations continuent d'en parler non sans se demander comment un tel incident a pu se produire. Un incident dans lequel est impliqué le curé de la paroisse Saint François Xavier de la cité et qui aurait provoqué la mort d'un bébé. Qui n'aura seulement sue deux jours. Louis Marcelino est le curé de cette paroisse contigüe au domicile du couple qui vient de perdre son nouveau né. La dame portait alors une grossesse de huit mois quand sont survenus les faits. Elle possédait, selon nos sources, un lot de fagots de bois qu'elle a jugé bon de faire venir à son domicile de sorte à ne pas fournir d'efforts lorsqu'elle en aura besoin pour usage.
C'est ainsi que le samedi 11 janvier, elle décide d'aller transporter les fagots pour son domicile. Elle est suivie par ses enfants. La dame charge une partie des fagots de bois qu'elle part entassent chez elle. Ses enfant qui devaient en faire autant sont y restés en train de jouer avec leurs camarades. Longtemps après, la mère retourne s'enquérir de la raison pour laquelle ses enfants ne sont pas encore rentrés avec leur part de fagots. Chemin faisant, elle constate que ces derniers ont été immobilisés par un des responsables de la paroisse qui leur reproche d'avoir volé les fagots utilisés pour confectionner les mets des religieux de la paroisse.
Les faits se déroulent dans la paroisse qui sert souvent de raccourci aux populations pour accéder à leur destination. Pendant que la femme indique que les bois sont à elle, elle les ramasse et tente de les emporter. Le curé qui se retrouve en ce moment dehors n'apprécie pas l'attitude de la femme. Il lui arrache de force les fagots. La femme enceinte, selon nos sources, s'écroule. Elle se relève et se met à lutter les fagots avec le curé de la paroisse. Elle se retrouve encore au sol et se relève. Selon nos sources, elle se serait retrouvée au sol à trois reprises dans sa tentative d'arracher des mains du curé les fagots.
Le lendemain, indiquent nos sources, la femme qui se sent mal est conduite d'urgence à l'hôpital où elle accouche de son bébé à 8mois. Qui est mis en observation pour trois jours par le médecin parce qu'il ne se porterait pas bien. Malheureusement, au troisième jour, le nouveau né décède. Les autorités informées, une médiation est menée pour éviter qu'une procédure judiciaire soit initiée comme entendait le faire le père du bébé décédé. Les différentes parties finissent par se mettre d'accord sur le paiement par le conseil paroissial de dommages et intérêts fixés au total à la somme de 80. 000 francs Cfa et 12 bouteilles de liqueur.
Ce qui aurait déjà été déboursé. Il est aussi réclamé un acte de purification imposé par la coutume en pays akan lorsque le défunt est la première personne qui décède dans la famille. Pour la circonstance, un mouton, un poulet et 4 bouteilles de liqueur sont exigés. C'est donc suite à la médiation que l'inhumation du bébé a eu lieu, mercredi dernier. Hier, nous avions tenté d'entrer en contact téléphonique avec madame le sous-préfet de M'Batto, dont nous avons pu obtenir le numéro de téléphone de son secrétariat, ou de toute personne habilitée pour avoir la version officielle des faits.
Mais, nous malheureusement, la secrétaire n'a point voulu nous accorder une oreille attentive, nous invitant à nous rendre à M'Batto. En dépit des explications données pour lui faire comprendre que dans le souci de l'équilibre, l'information ou toute version jugée nécessaire, elle est restée intransigeante.
STÉPHANE BEYNIOUAH
Le Jour Plus
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