Comme nous l’annoncions dans notre édition du jeudi 31 juillet dernier, le mariage entre un ministre et la nièce du chef de l’état est une réalité depuis hier matin. Mlle Masséré Touré, conseillère spéciale chargée de la communication de son oncle, Alassane Dramane ouattara, est devenue, selon les rites du mariage traditionnel, Mme Koné. Du nom du ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication et porte-parole du gouvernement ouattara, Koné nagbané Bruno.

Selon nos sources, la cérémonie d’«attachement de colas» s’est déroulée au domicile de la mère de la mariée sis aux II-plateaux les vallons, commune de cocody. Des imams venus de Kouto, localité d’origine du ministre Bruno Koné, se sont joints à leurs confrères arrivés d’odienné, pour la mariée, et d’autres sur place à Abidjan pour unir les deux tourtereaux qui ne cachaient plus leur idylle. Pourquoi le mariage ne s’est-il pas déroulé dans une mosquée ?

Nos sources expliquent que, compte tenu du fait que le ministre Bruno Koné n’étant pas musulman, les familles ont préféré que le mariage se tienne au domicile de la mère de la mariée. Dans la soirée, une réception a été organisée cette fois-ci au domicile du ministre Bruno Koné à Cocody-Attoban. Il s’agissait de présenter officiellement la mariée aux amis et connaissances. Bruno Nabagné Koné et Masséré Touré ont déjà un enfant né, il y a quelques mois.

A en croire nos sources, cette union viole la loi sur le mariage en Côte-d’Ivoire en ce sens que le ministre Bruno Koné serait toujours uni par le mariage civil avec la mère de ses premiers enfants. «Il a demandé le divorce, mais la femme a refusé de signer les papiers et est allée s’installer en France», affirme une source proche du RDR. Par ailleurs, on constate qu’avant Bruno Koné qui s’est séparé de sa femme pour une autre ; Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de la fonction publique; Mabri Toikeusse, ministre d’etat, ministre du plan et du développement ; se sont, eux aussi, «débarrassés» de leurs premières femmes pour d’autres.

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