Le premier magistrat de la commune de Marcory a été pris à partie dans la journée du samedi 2 mai 2015 par des jeunes de la cité Hibiscus. Selon des informations recueillies sur place, celui-ci aurait eu la vie sauve grâce à sa garde rapprochée.
Des faits rapportés hier dans un communiqué de presse par la Direction de communication de la mairie, Aby Raoul s’était rendu le samedi 2 mai 2015 à la cité Hibiscus, suite à une information faisant état de vives tensions dans ce quartier. Celles-ci opposaient les riverains à une société de construction d’un hôtel, sur le Boulevard VGE, en vue d’entreprendre des négociations entre les deux parties. Mal lui en prit.
Quelques jeunes surexcités ont interrompu bruyamment cet entretien et ont conspué verbalement le maire, quand d’autres l’ont pris à partie. Pour éviter une aggravation de la situation, le premier magistrat de Marcory a préféré quitter les lieux précipitamment avec l’aide de sa garde rapprochée, pour regagner son cabinet sis en Zone 4. N’ayant pu prendre son véhicule à cause de cette agression physique, l’élu se serait jeté dans un taxi pour avoir la vie sauve.
A l’origine des faits, des jeunes du quartier qui n’auraient pas reçu la somme de 12 millions Fcfa représentant le fruit d’une convention qui autorise la société de construction à utiliser des locaux de la cité Hibiscus pour abriter leurs bureaux administratifs. Une convention qui, selon le maire Aby Raoul, a été contractée entre les deux parties avant son arrivée à la tête de la commune.
Approché pour avoir sa version des faits, le vice-président du syndicat des copropriétaires de la Cité Hibiscus, Koné Gaoussou a, d’abord, fustigé le comportement de ces jeunes. «La conduite de nos enfants n’a pas été correcte. Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte indigne perpétré contre notre autorité», s’est-il insurgé. Avant de poursuivre. «Le chèque de 12 millions de Fcfa qui représente le loyer des deux ans écoulés a été effectivement remis par le locataire de notre site. Mais, à qui précisément ? Nous ne savons pas. Il y avait un ancien comité de gestion du quartier qui nie avoir perçu cet argent. Nous voulons voir clair d’abord dans cette affaire, avant de renouveler le contrat qui est arrivé à échéance», nous a t-il confié.
CE QUE PROPOSE LE MAIRE
Au regard de ce qui précède, il n’y a que les responsables de la société en question, qui peuvent indiquer la personne ressource à qui cette somme a été versée. Malheureusement, les démarches que nous avons engagées en nous rendant à leur siège n’a pas connu de suite favorable. L’administration étant une continuité, le premier magistrat s’est saisi du dossier pour enclencher une sortie de crise qu’il pense «heureuse pour la cité».
Selon ses conseils, à défaut de retrouver les traces du chèque déjà perçu, les populations doivent engager la société à réaliser des travaux d’utilité publique pour la cité, en compensation du montant volatilisé. En clair, l’élu propose aux résidents du quartier d’utiliser cet argent pour le bien-être de la cité, au lieu de chercher à se le partager. Signalons qu’une rencontre entre l’élu et les responsables du comité de gestion de cette cité était prévue, hier, en début de soirée, au moment où nous mettions cette information sous presse.
Source : Le Sursaut
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