F. est caissière dans une agence de transfert d’argent sur téléphonie mobile au quartier Habitat. Elle a eu la surprise de sa vie quand à la mi-journée elle fait le compte de ses avoirs. Grande fut sa surprise de découvrir un billet « bizarre » dans la liasse d’argent.

Pourtant, assure-t-elle, tous les indicateurs étaient normaux au détecteur. « C’est au toucher que j’ai découvert le billet. D’abord, elle est bizarre au toucher. Mais quand les clients arrivent, on a le réflexe juste de mettre le billet dans le détecteur et de continuer l’opération. Comme j’avais superposé les billets, je me suis rendu comte qu’un billet de 10.000 Fcfa (voir photo) était plus court que les autres. Je l’ai comparé à tous les autres billets, il était court et il est un peu plus dur au toucher. J’ai compris là que je me suis laissé avoir. Une autre collègue a fait la même vérification dans son détecteur, tous les indicateurs sont normaux. Sauf quand on le place à la lumière du néon à l’œil nu, on n’aperçoit pas l’inscription 10.000 Fcfa à l’intérieur du billet», explique-t-elle, amère, à l’idée de rembourser les 10.000 Fcfa à son employeur.

Quelques jours plutôt, c’est un boutiquier à Assabou qui a été victime d’un client indélicat qui a effectué des achats avec un billet de 5.000 Fcfa. Même si pour l’instant, ce sont deux cas isolés, il convient d’attirer l’attention de la population sur un réel danger.

La semaine dernière le 11ème Groupement régional d’intervention et de sécurité du Ccdo a mis la main sur cinq dangereux gangsters dans un maquis de la place. La perquisition effectuée à leur domicile s’est soldée entre autre par la découverte d’une importante quantité de mercure, un métal qui sert à la fabrication de faux billets de banque ■

Traoré Yacouba Diarra
Correspondant régional
L’Expression