“J’ai une jolie chambre disponible à Londres pour une fille qui aime être une petite cochonne”, mentionne une annonce. “J’offre une chambre dans ma maison et l’usage gratuit des autres pièces à une colocatrice qui voudrait faire le ménage nue ou en lingerie sexy”, indique une autre. Deux exemples parmi des milliers d’autres.

Ce type de petites annonces immobilières proposant du sexe contre une location sont de plus en plus répandues en Grande-Bretagne. Des propriétaires sans vergogne n’hésitent en effet pas à profiter de la vulnérabilité de jeunes femmes incapables de se payer un logement en leur proposant un endroit où habiter en échange de faveurs sexuelles.

C’est la journaliste britannique Vonny Moyes, 29 ans, qui en a fait le constat récemment. Après avoir eu vent d’anecdotes, elle s’est mise à creuser le sujet: “J’ai été totalement horrifiée de trouver des annonces de ce type sur chaque page de location que je consultais à travers le pays”. La journaliste a compilé ces annonces dans une story sur Twitter et le résultat est édifiant. Pourtant, le deal est légal, précise la BBC qui a elle aussi mené l’enquête sur le sujet.

Vonny Moyes est allé plus loin en entrant en contact avec certains de ces propriétaires peu scrupuleux. “Beaucoup sont conscients que ce qu’ils font est répréhensible mais pointent rapidement le fait que c’est légal”, témoigne la jeune femme sur le site Stylist.co.uk. Elle raconte que tous ceux qui lui ont demandé une photo ont refusé de donner la leur et ont insisté sur une fréquence de deux à trois rapports par semaine.

“Aucune femme ne doit devrait être confrontée à une situation où elle est contrainte au sexe sous la menace de se retrouver sans toit”, s’indigne Moyes. “Il faut que nos élus puissent enquêter, agir et déclarer sans équivoque qu’aucun propriétaire ne devrait chercher à exploiter un locataire pour son unique plaisir sexuel”.

Source : 7sur7.be