C’est peu de dire que les individus en rupture de banc avec la société ont de la suite dans les idées quand il s’agit de commettre leurs forfaits. Plus besoin d’armes de guerre pour terroriser les paisibles populations avant de les déposséder de leurs biens. Les voleurs ont fini par trouver un ‘’palliatif’’ qui semble, pour l’instant, fonctionner comme sur des roulettes.

Cette trouvaille consiste à endormir leurs victimes, à partir d’un puissant somnifère, avant de les détrousser. A Divo, plusieurs victimes ont fait les frais de cette stratégie pour le seul mois de juillet.

Le Commissariat de police a enregistré plusieurs plaintes des victimes. Que ce soit dans les quartiers Jérusalem, Briboré, Dialogue…, le mode opératoire des bandits reste le même. Ils endorment leurs victimes pendant la nuit avant de les dévaliser. Et ce n’est, généralement, qu’au petit matin que les familles, se remettant de leur sommeil artificiel dans lequel elles ont été plongées, se rendent compte que des scélérats sont passés par-là.

Tel le passage d’un cyclone, leur maison et les commerces sont sens dessus des sous. Complets de pagne, bijoux, bouteilles de gaz, appareils téléviseurs, téléphones portables, des numéraires…sont emportés et les objets de peu de valeur laissés sur place en vrac. Heureusement, cette nouvelle méthodologie de vol qui réussit, pour l’heure, aux gangsters dans la capitale du Loh-Djiboua, va s’avérer inefficace ailleurs.

Selon nos sources, des individus en conflit avec la loi (probablement le même réseau), se sont signalés le 16 juillet à Bingerville. Et ces individus de mauvais acabit vont prendre pour cible une pharmacie de garde de la cité du maire Beugré Djoman.

Si ces voyous pointent en pleine nuit devant l’officine, ce n’est pas pour honorer une ordonnance médicale. Mais, pour pulvériser à travers les guichets externes, un produit médicamenteux très nocif ayant pour effet d’endormir les auxiliaires de pharmacie assurant la garde de nuit. Pour leur malheur, un livreur de médicaments qui a suivi la scène du crime a donné, aussitôt, l’alerte.

Sauvant du coup, les employés qui avaient déjà inhalé une bonne dose du produit mortel. Il n’en fallait pas plus pour que ces individus qui n’ont pas la crainte de Dieu, ni Satan, décampent et se fondent dans la nature.

Quand aux victimes de la pharmacie, elles ont été conduites à l’hôpital pour recevoir des soins que nécessite leur état. C’est le lieu d’interpeller les autorités sécuritaires sur cette nouvelle stratégie de vol aux fins de mettre rapidement hors d’état de nuire ce dangereux gang aux méthodes machiavéliques.

G. De Gnamien
Source : Le Mandat