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20 Mar

Lutte contre le VIH : Le venin d’abeilles, un remède

Des chercheurs américains ont déclaré avoir trouvé le moyen de stopper la propagation du VIH dans l’organisme grâce à une toxine présente dans le venin d’abeilles, combinée à des nanoparticules.

Indispensables pour notre biodiversité, les abeilles pourraient également être d’une grande utilité dans l’élaboration de traitements médicaux. Selon des chercheurs de la Washington University, leur venin aurait la capacité de détruire le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Déjà réputé efficace contre de nombreuses pathologies (affections rhumatismales, les arthrites chroniques) il contiendrait une toxine, la mélittine, qui agirait contre les cellules infectées. La mélittine serait capable de percer l’enveloppe protectrice du VIH ou d’autres virus, pour ensuite le détruire. Une propriété qui avait déjà fait ses preuves, avec l’aide de traitements antirétroviraux. Mais, les chercheurs précisent que cette toxine n’est pas tout à fait viable : elle ne fait pas la différence entre les cellules saines et les cellules tumorales, au point de s’attaquer à tout l’organisme.

Une alternative aux antirétroviraux ?

Ils ont alors eu l’idée de fusionner la toxine avec des nanoparticules, dont le rôle est de protéger les cellules de toute infection. Celles-ci jouent ainsi le rôle de “pare-chocs” moléculaires en rebondissant sur les cellules saines pour ne cibler que les cellules infectées. Actuellement testé en laboratoire, ce traitement aurait l’avantage de détruire le virus au lieu de freiner sa propagation, comme le font les traitements antirétroviraux. Si cette découverte est encore loin d’être commercialisée, les scientifiques parlent déjà d’élaborer un gel vaginal à but préventif. “Nous espérons que dans les endroits où le VIH est largement répandu, les gens puissent utiliser ce gel pour stopper l’infection initiale”, précisent-ils dans un communiqué. Si des essais cliniques s’avèrent concluants, le traitement pourrait même être utilisé contre d’autres pathologies, à l’instar de l’hépatite B ou C, car leurs enveloppes protectrices sont elles aussi vulnérables à la mélitine.

Etienne Atta

(Source NotreMonde.net)

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