Diabagaté Adjaraba, 50 ans et qui suit des cours du soir à Bouna en classe de cours préparatoire deuxième année (CP2) exhorte les femmes illettrées de la région du Bounkani (Nord-Est) à prendre le chemin de l'école pour leur épanouissement et autonomisation.

Cette dame, dont le courage est encore salué par les enseignants et amis de classe, entend achever sa formation par l'obtention d'un baccalauréat série littéraire. Pour cette femme par ailleurs mariée et mère de trois enfants dont l'ainée avoisine la trentaine, il est toujours possible dans la vie de réaliser son plus grand rêve.

"L'école est la clé de tout. A toutes mes sœurs du Bounkani, ne regardez pas l'âge et puis la honte. Avec l'école, tu peux lire, écrire et bien calculer. En faisant cela, tu ne dépends plus de quelqu'un dans tes affaires", a-t-elle lancé aux femmes de la région, qui pour la plupart, s'illustrent dans le commerce et le maraîchers.

La région du Bounkani est l'une des régions ayant un fort taux d'analphabétisme. Il est de 92 %, rappelle-t-on. on/akn/fmo

Source: AIP