Un élève de 15 ans a tué sa mère après une dispute au sujet de ses mauvaises notes à l'école. Il a tenté en outre de maquiller son crime.
La petite ville de DeBary, en Floride, est sous le choc. En effet un élève de 15 ans a étranglé sa mère vendredi après une dispute au sujet de ses mauvaises notes à l'école. L'adolescent a ensuite enterré son corps sur une propriété de l'église avant de maquiller son crime, rapportent plusieurs médias américains ce week-end, dont dont la télévision Fox35 Orlando.
Mais au cours de l'interrogatoire par les enquêteurs, le jeune homme s'est empêtré dans ses contradictions jusqu'à ce qu'il fasse finalement des aveux complets. Du coup, la police a pu établir qu'il y a eu une violente dispute jeudi soir dans la maison familiale tard jeudi soir.
Le fils a ensuite attendu que sa mère, âgée de 46 ans, aille se coucher puis il a commencé de l'étrangler dans son sommeil. Je croyais qu'elle était morte, a-t-il confié. Du coup, il est allé chercher une brouette pour transporter son cadavre. Mais il a réalisé qu'elle était toujours vivante et il a continué de l'étrangler. Il a ensuite transporté le corps jusque dans la voiture maternelle et l'a ensuite enterré à l'aube près de l'église.
Cambriolage simulé
Il a ensuite simulé un cambriolage dans la maison familiale, et appelé lui-même la police. Il a alors indiqué aux agents qu'il revenait de l'école et qu'il avait trouvé la voiture de sa mère avec le moteur qui tournait dans l'allée. Selon lui, des objets de valeur auraient été dérobés, objets qui ont ensuite été retrouvés dans une cachette par la police.
Le père de l'adolescent était en voyage pendant le crime. Le jeune aurait en outre été aidé par deux amis de 17 ans à dissimuler le meurtre. Ils ont été également arrêtés.
Le shériff de la région a évoqué l'un des cas lesplus troublants et les plus tristes de sa carrière. «Il fait partie des trois pires sociopathes que j'ai pu rencontrer», a-t-il souligné. Le sergent qui a interrogé le jeune criminel a indiqué que celui-ci savait ce qu'il faisait. «Il était très froid, calculateur, sans émotion», a-t-il raconté. «Très fier de ce qu'il a fait. Il voulait que j'aille sur la scène de crime et que j'admire son travail».
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