Ce genre d’infection n’arriverait que dans un cas sur un million. Quand Marie Trainer, une Américaine de 54 ans, a été léchée par son chien comme probablement des centaines de fois, elle ne se doutait pas de ce qui allait lui arriver.
En mai 2019, cette habitante de l’Ohio dans le nord-ouest des Etats-Unis se réveille en pensant avoir attrapé la grippe. Face à sa fièvre qui ne cesse de grimper, elle décide de se rendre aux urgences de l’hôpital du comté de Stark. Sur place, son état ne fait qu’empirer avec des douleurs aux jambes et aux mains. Marie Trainer est alors placé en coma artificiel. « De nouveaux symptômes avec aggravation sont arrivés très rapidement », explique au journal The Independent la belle-fille de Marie Trainer.
Lorsqu’elle se réveille neuf jours plus tard, elle découvre stupéfaite que ses mains et ses jambes avaient été amputées. L’infection s’était même propagée au bout de son nez, de ses oreilles, de ses jambes et de son visage, rapporte CNN.
Les médecins avaient découvert qu’elle souffrait d’une grave infection rare, non due à une maladie des voyages « tropicale » qu’elle aurait ramenée de son voyage en République dominicaine comme ils l’avaient soupçonnée au départ, mais aux "bisous" de son berger allemand dont la salive était porteuse de la bactérie capnocytophaga canimorsus. Le chiot avait en effet léché sa maîtresse au niveau d’une légère coupure au bras par laquelle les bactéries ont pu pénétrer dans le corps de Marie Trainer et "empoisonné" son sang.
Après l’accident, une cagnotte en ligne sur GoFundMe a permis de rassembler plus près de 28 000 dollars à ce jour afin de payer les frais médicaux.
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs