Un couple chrétien habitant le quartier Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville est actuellement en proie à une rupture définitive des liens du mariage scellés il y a tout juste 3 semaines devant Dieu et devant les hommes. En effet, Floriane a découvert durant la nuit de noces que son époux a un « énorme pénis ». Cette dernière a ouvert une procédure de divorce devant la juridiction de céans.
L’information émane d’un fonctionnaire du Palais de justice sidéré par la requête introduite par une de ses sœurs en Christ d’une assemblée sise au quartier Nzeng-Ayong. Une source proche de la requérante révèle que « la sœur Floriane est en droit de demander le divorce. C’est vrai qu’elle est mariée à l’église mais le mariage c’est pas la punition », a-t-elle confié en requérant l’anonymat. Au sein de cette assemblée, il semble que l’heure est encore à la tentative de conciliation. Pourtant pour la sœur Floriane, il est hors de question qu’elle détruise son appareil reproducteur avec son époux. Mais comment en est-on arrivé là ? Selon la même source susmentionnée, les deux tourtereaux auraient été fiancés sous l’impulsion du Saint-Esprit. Pour les ecclésiastiques, cette procédure hautement spirituelle consiste en ce que l’esprit de Dieu vienne toucher les cœurs de deux âmes-sœurs qui finiront par former une seule et unique chair dans le mariage.
Pourtant, si les mariages entre chrétiens sont réputés paisibles et prospères, celui entre la Sœur Floriane et le Frère Félicité, d’origine congolaise, est allé en eau de Baudin. Décidée à sortir de ce que ses proches appellent « la mort », Soeur Floriane fera le siège au tribunal pour obtenir au plus vite cette décision favorable. Seulement, il lui faudra prouver l’incapacité pour elle de satisfaire sexuellement son époux. Et cela pourrait-il passer par un constat d’huissier portant sur la dimension anormale du sexe de son bien-aimé.
Aussi, faut-il préciser que la requête de Sœur Floriane pourrait se heurter à la cause de la demande de divorce. En effet, les articles 266 et suivant du Code civil Gabonais enregistrent un vide juridique à ce propos. Pour faire prospérer ces prétentions, la requérante pourrait chercher à établir le lien entre « l’impossibilité de satisfaire son époux au lit » et les motifs rendant « la vie conjugale intolérable ».
Une chose est d’ores et déjà certaine, c’est que les mariages abracadabrantesques sous le prisme religieux seront remis sur le tapis. Car faut-il rappeler qu’il ne s’agit pas de la première union maritale en voie de se ruiner après moins de 30 jours. L’intéressée aurait révélé que c’est lors de la nuit de noces qu’elle va découvrir la dimension anormale du pénis de son époux. Sapristi ! Nous y reviendrons !
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