Moro Beya Maduma virtuose du saxophone et chef d’orchestre vient réconcilier les amoureux de la bonne musique et surtout les nostalgiques des 60 à 80. Dans un album intitulé « Indépendance Cha-Cha » réalisé et produit par Cinekita-Kitamusic, l’artiste revisite avec son saxophone les grands classiques de cette époque en vogue dans les dancing-bars.
C’est véritable invitation à découvrir ou à redécouvrir, des airs qui ont fait danser nos parents depuis les années 1960 jusqu’aux années 80 comme "Indépendance cha-cha", "Bel Abidjan", "Doni Doni" (petit à petit)… Dans sa démarche en vue de donner un cachet spécial à cette œuvre musicale, Moro Beya Maduma s’est attaché les services de Popolipo (guitariste soliste de zaiko Langa-Langa), Caein Madoka (guitariste rythmique de l’artiste de Tabu Ley Rochereau), Basse Flavien Makabi du tout puissant OK Jazz de franco, et enfin, le percussionniste, Komba Belo, qui a tourné avec Abedi Massikini.
Dans leur démarche, ces musiciens talentueux vont adapter leur style musical à l’air du temps pour restituer l’ambiance des cabarets des années 60 à 80.
Saxophoniste, compositeur et chef d’orchestre, Moro est une figure imposée, qui a trainé son inséparable Saxo à travers les grandes plateformes musicales africaines : Abidjan, Kinshasa Lagos, Dakar…
A l’instar de Manu Dibango, Salif Keita, Lokua kanza et autres grandes figures de la musique africaine, Moro Beya a bénéficié du tremplin qu’offrait le bouillonnement culturel et économique de la capitale ivoirienne, Abidjan. Où il a officié en tant que chef d’orchestre pendant une vingtaine d’année de l’hôtel ivoire.
Salif D. CHEICKNA
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