Songon - Pour sa deuxième édition, le stage International Kassoutri des Arts et de la Culture (SIKAC) a été rebaptisé « KassouTreich » pour marquer l’implication de la municipalité culturellement cosmopolite dans l’organisation pour ses populations de ce festival initié par Bamba Hassan Saïd (directeur artistique de la troupe Kassoutri) avec Oumar Ouattara, danseur chorégraphe évoluant en France, selon une note d’information transmise, jeudi, à l’AIP.
La compagnie Kassoutri, dans sa pièce « Afriki Drigo », a procédé ainsi lundi, à l’ouverture de la seconde édition du stage International Kassoutri des Arts et de la Culture (SIKAC) sur la scène du centre national des arts et de la culture (CNAC) et Café-Théâtre de Treichville, en présence du responsable socio-culturel de la mairie, Alain Thiero.
Procession bruyante d’un peloton de stagiaires et d’artistes sur l’avenue 8 à Treichville, encadrée par un échassier en transe et le groupe musical de la commune. Tel était le décor présenté par le groupe d’européennes en train de guincher sur des airs du patrimoine musical ivoirien et chorégraphique tradi-urbain, lors de l’ouverture du SIKAC, qui s’est déroulée en fanfare lundi dans des rues de la commune du maire Amichia François.
Avec l’appui financier et logistique de la mairie de Treichville et d’autres partenaires comme le Centre national des arts et de la culture (Cnac), les organisateurs ont renforcé la programmation artistique. Ainsi, en plus du stage en danses africaines (qui prendra ses quartier à Assinie du 14 au 24 aout) rassemblant la dizaine de stagiaires européennes venues de France, d’Espagne te de Pologne et des éléments de la compagnie Kassoutri , la scène du Cnac Café-théâtre abritera aussi plusieurs spectacles en danse patrimoniale et urbaine , en théâtre, en conte et musique.
Avec par exemple la compagnie Ahua d’art dramatique, la compagnie Kawouanh évoluant dans le folklore patrimonial, la compagnie Mien-Moh etc… qui animeront les programmations en début de soirée les 24 et 25 août avant, l’atelier chorégraphique final avec la chorégraphe ivoiro-allemande Ange Aoussou le 27 août au rond-point de l’avenue 8.
« Le Sikac est par ailleurs principalement une scène vivante de promotion, de sauvegarde de valorisation et d’échanges nord-sud autour du patrimoine chorégraphique africain », a rappelé Oumar Ouattara, indiquant que ce stage est un voyage initiatique de découverte à la source et dans son environnement naturel de cette chorégraphie africaine d’exception très prisée en Europe et qu’il enseigne à Paris.
Affutée et très en vue durant la parade, Brigitte Tissier, l’une des stagiaires françaises s’est dit joyeuse de venir savourer cette belle énergie qui se dégage dans les danses africaines. « Ça m’apporte un ressenti très fort et c’est un moment unique de danser sur les percussions que je joue un peu d’ailleurs », a-t-elle confiée toute époustouflée et gaie après la démonstration percutante de la troupe Kassoutri avec sa pièce Afiki Drigo (perle d’Afrique).
Ce ballet panafricain monté de diverses danses africaines (le Komian le Zaouli ivoirien, le Warba burkinabè, le Gbékon togolais, le Sorsonet Soko guinéen) avait fait une petite sensation dans la programmation officielle du dernier Masa.
tg/fmo
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