Hassan David, Tiane, tous deux membres du Conseil d’administration et Gbi de fer, premier vice-président de ce conseil, ont convié la presse pour porter à la connaissance du public qu’ils voulaient que prenne fin la crise au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
Déclenchée par la dénonciation de la gestion de la direction générale, la crise a, en effet, pris des proportions énormes au point que par presse interposée, une guéguerre s’est installée. «Nous voulons demander au ministre Maurice Bandaman de se garder de dissoudre le Conseil d’administration pour éviter une énième crise au pays qui en connaît suffisamment. Il ne faut pas en rajouter. Le ministre est un écrivain, un artiste donc comme nous, il connaît le milieu. Mais nous avons l’impression que certains rapports erronés lui parviennent qui sont susceptibles de l’induire en erreur. Nous n’avons rien contre le ministre Bandaman», ont-ils indiqué.
Et les administrateurs désormais prêts à réagir ont estimé devoir se taire pour préserver jusque-là un climat de paix.
Les conférenciers ont invité les uns et les autres à ne pas rester sourds aux cris des artistes qui tirent le diable par la queue et qui en toute légitimité prônent le dialogue et non le maintien vaille que vaille de la direction générale.
ALEX KIPRE
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs