Un festival pour la promotion de la création cinématographique locale a ouvert ses portes mercredi à Divo par un point presse animé par l’initiateur du Festival de cinéma du Lôh-Djiboua (Fescilod), Elie Oko.
« Nous voulons montrer aux yeux du monde que le Lôh-Djiboua peut faire de bonnes choses en matière de cinéma », a affirmé M. Oko qui a ajouté qu’à la faveur de cette rencontre, il y aura des ateliers de formation en diction et en techniques modernes d’audiovisuel.
Un film sur les méfaits de l’immigration irrégulière tiendra la vedette du Fescilod et sera projeté à Lakota et Guitry avant l’apothéose prévue samedi à Divo en présence de nombreux officiels.
« Notre Festival veut aussi sensibiliser car on n’a pas besoin d’aller en Europe pour réussir dans la vie. On peut se réaliser au pays, pourvu qu’on accepte d’oser », a expliqué Elie Oko.
Le Fescilod veut également contribuer à la renaissance culturelle de la région, jadis terre pourvoyeuse de grands talents nationaux dans les domaines de l’art.
« Nous voulons amener les uns et les autres à prendre la culture à bras-le-corps surtout dans le Lôh-Djiboua parce que nous savons que d’ici sont parties de grandes vedettes nationales qui, en son temps, ont bénéficié de l’appui des autorités », a-t-il dit.
Avec le Djaka festival, le Lolo carnaval, la Nuit de la communication et maintenant le Fescilod, la région du Lôh-Djiboua est en passe de réussir sa renaissance culturelle, en attendant de se refaire une santé dans les autres domaines conformément à la volonté de son président, Rolland Zakpa Komenan.
gso/cmas
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