Il y a des plaisanteries qui ne sont pas tolérables. C'est le cas de Koné Moustapha qui, après avoir violé une môme de 6 ans, se fait passer pour fou au tribunal. Aggravant ainsi, les circonstances de son acte ignoble. Les faits se passent le lundi 11 décembre 2017, à Grand-Lahou.
Ce jour-là, selon des sources introduites, il est 10h et c'est l'heure de la récréation, dans une école primaire de la ville. La petite N.A.C. 6 ans, en classe de Cp1, contrairement à ses camarades qui s'affairent sur les beignets, est plutôt secouée par un besoin naturel pressant.
Malheureusement, l'école ne disposant pas de latrines, elle est contrainte à aller se soulager dans les hautes herbes, qui jouxtent les batiments. A l'occasion, elle se fait accompagner de deux camarades de son âge. Mais alors que la gamine s'abaisse, voici un solide gaillard, machette en main, qui surgit.
C'est le sauve-qui-peut. La petite N.A.C., moins rapide, est chopée par l'individu en question, qui répondra au nom Koné Moustapha. Ce dernier qui la menace avec son arme blanche, lui intime l'ordre de se coucher nue. Mortifiée par la peur, la fillette s'exécute. Et sans une autre forme de procès, le pervers tente de la posséder. Mais en vain. Vu que le phallus de ce mauvais garçon, est bien trop surdimensionné, pour pénétrer l'enfant.
N'empêche, l'ignoble individu ne lâche pas prise. Tenant à satisfaire sa libido, il se contente d'attouchements sexuels odieux, qui ont pour effet d'arracher des cris de douleur à l'écolière. Ce sont d'ailleurs ces cris qui alertent des passants. Ces derniers qui surprennent le violeur, ne lui laissent aucune chance de s'enfuir. Ils mettent le grappin sur lui. La police, informée, se déporte sur les lieux et conduit l’indélicat dans ses locaux, avant de le mettre plus tard, à la disposition du tribunal, à Dabou. Le 21 décembre 2017, Koné Moustapha est présenté à la barre.
Mais au lieu d'adopter une posture de repentance, c'est lui qui, plutôt, veut abuser de la Cour. Il va ainsi se livrer à une comédie digne des acteurs des films hollywoodiens. « Je ne comprends pas français. Je suis un malade mental. Je ne vois pas tout ce que je fais », se défend-il devant la procureure de la République. Cette dernière rétorque. « Tu es un malade mental et pourtant, devant la fillette, tu retrouves tes sens, au point de tenter de la posséder. Pourquoi tu mens comme ça ? », fulmine la magistrate qui le « bombarde » d'autres questions.
Des questions qui finissent pas confondre l'indigne individu. Finalement reconnu coupable, Koné Moustapha est condamné à 5 ans d'emprisonnement et à 200 000 F Cfa d'amende.
Norbert NKAKA (Correspondant régional)
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