Cette histoire bien macabre, on continue d'en parler à « Epissodji », quartier populaire de la commune d'Adzopé. Une histoire d'enfants y ont été découverts morts. Et leur maman, pas mieux lotie.
Mais de quoi retourne cette affaire macabre ? En fait, informent nos sources, depuis quelques jours, dame Abé Chiadon Anicette n'est plus apparue dans le domicile qu'elle occupe. Pas plus que ses deux gosses que sont Achi Ingrid Blanche 8 ans et Achi Yvan Ariel qui, lui, totalise seulement cinq petites années sur terre. Et la porte de leur demeure reste fermée. Les voisins immédiats qui ne la voient pas depuis, pensent alors, qu’elle est sans doute partie en voyage. Et qu'elle pourrait être de retour bientôt. Les choses en sont là, quand une vilaine odeur de pourri commence à se faire sentir dans la cour. Et de jour en jour, cette odeur pestilentielle monte en puissance, au point de devenir insupportable à présent. Une odeur dont les voisins finissent par détecter la provenance. La puanteur se dégage, en effet, de la piaule de dame Abé Chiadon Anicette. Mais comment expliquer donc cette terrible odeur, qui embaume toute la cour ? Le samedi 27 janvier 2018, les voisins déterminés à le savoir saisissent la police par la voix de Y.A., un instituteur. Les agents des forces de l'ordre qui informent leurs supérieurs, s'entendent dire par ces derniers de se rendre sur place, pour savoir de quoi il est question. Ainsi, accompagnés de l'enseignant, les éléments de la police se retrouvent dans la cour. Sur les lieux, eux-mêmes prennent la « température ». L'odeur est abominable et on va savoir enfin son origine. Quand la porte de la piaule de dame Abé Chiadon Anicette est défoncée. Horreur ! La pauvre n'était pas allée en voyage, comme il avait été supposé. L'infortunée mère, méconnaissable, est dans un état critique. Quant à ses deux pauvres mômes, étendus près d'elle sur un matelas, il n'y a plus rien à faire. Eux sont morts et leurs corps, dans un état de putréfaction indescriptible. Mais qu'est-il arrivé à cette malheureuse mère et ses innocents gosses ? Sur la question, le médecin commis sur place pour procéder au constat d'usage, en compagnie des policiers, conclut à la thèse du crime par empoisonnement. Mais avec quoi, ont-ils été empoisonnés ? Et surtout, qui en voulait à la vie de dame Abé Chiadon et ses deux enfants ? Et pour quelles raisons ?
Les enquêteurs de la police, qui mènent des investigations, s’emploient à trouver les réponses à ces préoccupations. Pour l'heure, le quartier « Epissodji », où la nouvelle du drame s'est vite répandue, reste sous le choc et s'interroge.
KIKIE Ahou Nazaire
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