Un malfaiteur solitaire a jeté son dévolu, essentiellement sur des hommes de loi, pour les contraindre eux aussi, à « contempler » son sombre savoir-faire. Non sans mêler une pauvre technicienne de surface, à son affaire. Les faits se déroulent au Plateau, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 janvier 2018.
A en croire nos sources, cette nuit-là, le bandit en question monte au premier étage de l'immeuble « Eci ». S'il marque un arrêt là, c'est bien parce que ses cibles y sont logées. A savoir, le cabinet de Me N.J., un notaire. Le filou qui pénètre dans le local par des moyens très peu orthodoxes, ne trouvera vraiment rien à se mettre sous la dent, au regard de ce qu'il nous est rapporté. Les occupants des lieux prenant, sans doute, le soin de toujours débarrasser leurs locaux de biens pouvant attiser la convoitise de malfrats. Après avoir essuyé un revers chez le notaire, le fripon s'oriente, cette fois, vers le cabinet voisin. C'est celui de Me N.G., un avocat. Mais ici aussi, le bandit n'est pas plus heureux que dans le cabinet précédent. Il n'y a pas grand-chose pour lui sur place. En dépit de tout le mal qu'il se donne, certainement à fouiller les lieux, il ne dégote guère de quoi le ravir. Les importantes affaires et autres biens étant assurément dissimulées, pour les garder hors de portée, justement, de voleurs et autres cambrioleurs de son acabit. Cependant, avant de quitter les lieux, le malfrat-solitaire fait main basse sur les morceaux de pagne de l'assistante de l'avocat. Cela fait, le criminel qui n'entend pas se contenter de ces « miettes », monte jusqu'au 2ème étage du bâtiment. A ce niveau, sa cible est toute trouvée. Il s'agit du cabinet de Me L.T., un huissier de justice. Mais contrairement à l'instant, le quidam est cette fois habité par la veine. En effet, il passe au crible des tiroirs, qu'il déleste de la somme d'environ un million de F Cfa. Heureux, c'est sûr, le mauvais garçon ne juge plus utile de poursuivre son « aventure ». La journée est gagnée, mieux vaut partir. Il noue alors les uns aux autres, les morceaux de pagne volés à l'assistante de Me N.G. Il s'en sert comme une corde et descend de l'immeuble. Il est environ 3h du matin. Mais une fois au bas du bâtiment, il tombe nez-à-nez avec une technicienne de surface. Une dame d'un âge un peu avancé, qui a suivi toute la scène de sa descente malveillante de l'immeuble. La pauvre femme déjà présente à son poste pour faire son job, comprend qu'elle a affaire à un voleur. Tétanisée par la peur, elle n'ose cependant guère broncher. Le cambrioleur lui fait alors cadeau des morceaux de pagne volés et prend la fuite. Toujours, sous le regard impuissant de la mémé, complètement rendue aphone par la trouille. Elle qui n'a jamais vécu pareille scène d'un criminel, qui va jusqu'à se frotter à elle. Au lever du jour, elle explique tout aux agents de police, venus procéder au constat d'usage. Elle en profite pour restituer les morceaux de pagne volés, qu'elle était contrainte d'accepter. Il n'est pas question pour elle de supporter le poids de cette poisse, qu'est garder pour elle des biens subtilisés.
Une enquête est en cours, pour mettre la main sur le cambrioleur.
Madeleine TANOU
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