DH.. est interné au Chu de Yopougon. Il est grièvement blessé par balle. Ce malheur qui lui est arrivé, est l'un des risques de son métier. Son métier certes peu honorable, mais rentable, de proxénète.
En effet, il nous revient que dans le cadre de son job, D.H. recrute des catins qu'il place dans la rue, pour faire le tapin toute la nuit. Et au lever du jour, après le point des recettes déclarées officiellement par les pétasses, il prend sa part selon leurs accords et verse leurs sous à ces filles, dont il est une espèce de manager. Et Mlle B. Aya fait partie de son écurie. Chaque soir, cette jeune fille investit les rues et aguiche les clients, pour le compte du proxénète, pour le plaisir des hommes qui l'abordent et bien entendu, pour son relatif épanouissement financier à elle. Et il ressort que la collaboration se passe très bien entre la jeune fille qui met à rude contribution ses reins dans la commune de Yopougon et le proxénète D.H. Ainsi, nos sources rapportent que dans la nuit du lundi 30 avril au mardi 1er mai 2018, B. Aya, la fille de joie, fait son boulot. Notamment au quartier « Sicogi ». Et pendant ce temps, D.H, lui, traîne dans les environs.
Observant les faits et gestes des filles sous sa coupe et leurs clients. Mais alors que les choses semblent jusque-là bien se passer, elles vont se gâter aux alentours de 2h du matin. A cette heure-là en effet, B. Aya a maille à partir avec l'un de ses clients. Ce dernier hurle qu'il ne peut admettre avoir payé, bien payé en plus et que B. Aya vienne lui servir des postures datant de Mathusalem. Ça, il ne peut accepter que B. Aya demeure là encore avec ses compétences obsolètes et qu'elle ne bénéficie pas de renforcements de capacités, pour adapter ses démodés jeux de reins, ses compétences sexuelles à l'ère des Tic. La prostituée réplique, elle, que le client est plutôt de mauvaise foi et qu'elle a fait le job qu'il fallait. Et d'ajouter qu'il a payé pour une passe et en voulait plutôt deux. Mais alors que les deux se disputent, accourt D.H., le proxénète qui fait également office de gros bras pour les filles, évoluant dans son écurie. Et de toute évidence, il tente de prendre fait et cause pour sa protégée. Il ignore pourtant, tout, du client de la prostituée.
Alors qu'il tente de se faire menaçant à l’égard dudit client, ce dernier sort un pistolet automatique, à la surprise de tous, et tire à bout portant sur le proxénète. Et pendant que le pauvre D.H., étendu au sol, perd son sang, le curieux client prend la tangente sous les vains appels à l'aide de B. Aya et de quelques-unes de ses collègues présentes. Peu de temps temps après, les filles de joie font évacuer le blessé aux urgences chirurgicales du Chu de Yopougon, où il est pris en charge. La police, alertée, se rend au centre hospitalier pour le constat d'usage. Elle ouvre ensuite une enquête, en vue de mettre la main sur l'auteur du tir aux malheureuses conséquences.
KIKIE Ahou Nazaire
Voir aussi
- Affaire de l’enseignante agressée à l’EPP Gendarmerie d’Abobo : Le présumé auteur interpellé et déféré
- L’athlète sud-africaine Caster Semenya perd son recours contre l’IAAF
- Ariel Sheney : Amina, l’histoire d’amour d’un ‘nouchi’
- Insolite: Une femme reprend connaissance après 27 ans de coma
- Akoupé/après lui avoir promis la gloire: Un marabout extorque des millions de F Cfa à un styliste et tente de l’abattre près d'un cimetière