Déterminés à atteindre leur objectif, ils l'étaient, ces malfaiteurs qui se sont attaqués aux locaux d'un supermarché à Yopougon-Gesco, à quelques encablures de la station-service « Shell ». Ces faits criminels se sont déroulés dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 mai 2018. Ce sont nos sources qui décrivent à peu près, le scénario de ce cambriolage.
A en croire donc les informations qui nous sont données, les bandits qui se retrouvent sur les lieux cette nuit-là, n’optent pas de défoncer la porte d'entrée du commerce, comme l'auraient fait bien d'autres égarés comme eux. Eux se servent plutôt d'une échelle et montent jusqu'à atteindre le premier étage du bâtiment. C'est à ce niveau-là que se trouve le bureau de K.J. C'est lui le gérant de la structure commerciale.
Et là, ces malfrats font recours à des objets lourds pour défoncer le mur. Et par l’ouverture qu'ils se font, ils pénètrent dans le bureau du gérant . Ils fouillent le local, font main basse sur un ordinateur et la somme d'un peu plus de trois millions de F Cfa. Avec ce butin, ils dégagent du bureau et se retrouvent hors du bâtiment.
Mais ces tristes individus ne s'en vont pas pour autant. Ils n'en ont pas terminé avec leur assaut. Ils contournent le supermarché et se retrouvent à l'opposé du bureau qu'ils viennent de cambrioler. Là également les bandits usent de leur échelle pour grimper, une fois encore, jusqu'au premier étage. C'est ici que loge le magasin de stockage de la marchandise.
Usant une fois de plus de leur même arsenal, ils cassent le mur. Et par le trou, ils s'invitent dans le magasin de stockage. Mais nos sources ne sont véritablement pas informés, sur les biens qui pourraient ici, avoir été volés. En tout cas, après leur opération relativement heureuse, les malfaiteurs quittent les lieux et disparaissent dans la nature.
Le matin, comme d’habitude, le gérant est le premier à arriver sur les lieux. C'est lui qui a les clés du supermarché. Le pauvre ignore tout de ce qui s'est passé dans la nuit. La porte de l'entrée principale du supermarché ne présentant aucun aspect d'un quelconque cambriolage. Et tout bonnement, K.J. ouvre la porte.
Il accède rapidement à l’escalier conduisant à son bureau situé au premier étage, comme on l'a dit. C'est à ce moment qu'il tombe sur les gravats issus du casse du mur. Ils pénètre dans son bureau et est nettement édifié sur le passage de bandits, avec notamment les millions de F Cfa dérobés. En compagnie d'employés arrivés peu après, il fera le même constat amer avec le mur défoncé du magasin de stockage.
Les éléments du commissariat de police du 17ème arrondissement sont immédiatement saisis. Ils arrivent sur place et s’emploient à effectuer leur constat d'usage. Ils ouvrent par la suite une enquête, avec la ferme (?) volonté, d'appréhender les auteurs de l'acte de banditisme.
KIKIE Ahou Nazaire
Voir aussi
- Gonzagueville : Son voleur lui impose un marathon d’environ 1 kilomètre à 3 h du matin
- Harcèlement sexuel : Une cliente et son marabout devant les tribunaux d’Abidjan
- Une vingtaine de victimes dans un accident de la circulation sur l'axe Koun-Fao-Agnibilékrou
- Toupah : Un camion de livraison de boisson se renverse, des villageois retrouvés ivres sur les lieux
- Libération des chambres universitaires : Des étudiants quittent les cités en pleurs