Celui-là, c'est vraiment un courageux. Lui, c'est Salif F., un mécanicien vivant au quartier « Port-Bouët 2 », dans la commune de Yopougon. Au péril de sa vie, il a fait face à une bande armée, qui était en « plein exercice de ses fonctions ».
En effet, à en croire nos sources, cette nuit du mardi 8 mai 2018, aux alentours de 21h, le mécanicien s'emploie à rallier son domicile, après son boulot. Et cela, sous une pluie battante.
Mais alors qu'il avance tranquillement à pied, il aperçoit, au niveau du deuxième pont, à Yopougon, sept (7) sinistres individus, armés de couteaux et de machettes, qui venaient d'immobiliser un taxi-compteur. Et par la force de leurs armes blanches, ces criminels s'activaient à dépouiller les trois clients du taxi. Toutes des dames se rendant à leurs domiciles respectifs, au quartier « Niangon ». A savoir, C.Z., secrétaire, K.S., assistante-comptable et O.C. qui elle est agent commerciale.
A la vue de cette scène de résignation de pauvres femmes sans défense, se faisant délester de leurs biens par sept lâches, le « mécano » ne reste pas insensible. Bravant le danger, il vole au secours de ces malheureuses femmes.
A sa vue, les bandits évidemment sont écœurés. Ce trouble-fête qui vient gâcher leur affaire, ils le traitent comme tel. Ainsi, les scélérats se ruent sur Salif F. Mais les violents coups de poing et de pied que l'homme déchaîné distribue, comme de petits pains, ont pour effet de faire décamper six membres de la bande. Des malfrats qui ont tout de même avec eux, des biens qu'ils venaient d'arracher à leurs victimes.
Le dernier d'entre eux, le nommé Y.T., 19 ans, se montre coriace. C'est lui qui est déterminé à tenir la dragée haute au brave mécanicien, qu'il venait du reste de blesser grièvement au poignet, avec son couteau. Salif F. au courage incontesté, malgré sa blessure, réussit à désarmer le gangster à qui il porte des coups, à l'aide de sa propre arme blanche.
Après l'avoir sérieusement blessé à l'un des bras et aux pieds, il le maîtrise et le conduit au commissariat de police le plus proche. Sur place, il était question que le malfaiteur présumé soit soumis à des soins, qui le remettrait d'aplomb. Puis, une procédure pénale allait ensuite être engagée contre lui et ses six comparses présumés, en cavale.
KIKIE Ahou Nazaire
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