Très tard dans la nuit du mercredi 23 mai 2018, des éléments de la police ont réalisé une belle prise. Ils ont mis la main sur un de leurs faux collègues, mais vrai malfaiteur.
En effet, nos sources informent que ce soir-là, des agents de police effectuent une patrouille pédestre de sécurisation, au quartier « Toits rouges ». Alors que les flics s'emploient à cet exercice, ils sont approchés par nombre de personnes, qui leur rapportent que des individus, la vingtaine, tous armés de machettes, sévissent dans la zone. Avec leurs armes blanches, ils agressent des passants qui ont le malheur de se retrouver sur leur chemin, et les dépouillent de leurs biens.
Forts de ces informations, les policiers se lancent aussitôt aux trousses de cette bande. Et peu de temps seulement après, les agents des forces de l'ordre repèrent la horde de criminels, devant laquelle les populations préféraient plutôt décamper et se terrer.
A la vue des éléments de la police, les malfaiteurs n'optent pas pour l'affrontement. Parce qu'en termes d'arsenal de défense, il n'y pas photo. Ces criminels, pour la plupart, des jeunes gens, choisissent de prendre la fuite. C'est alors la chasse à l'homme. Les policiers, habitués à ce type d’exercice, souvent répétés sur les campus universitaires, sont alors tout à l'aise, pour se laisser aller à une course de vitesse.
Et ce qui les attire plus et les étonne à la fois dans cette chasse à l'homme, c'est que parmi ces bandits-fuyards, se trouve un sanglé dans une tenue de la Police nationale. C'est surtout ce « collègue » qu'ils visent. Ils finissent par le choper, alors que le suspect venait de s'engouffrer dans une ruelle obscure.
Ce dernier, âgé de 21 ans et répondant au nom de Mohamed K., est vêtu, comme on l'a dit, d'un treillis de police, avec une insigne d'élève-officier. Le faux est vite perçu. Vu que la bande patronymique, fixée à la poitrine du treillis, n'est pas marquée du même nom que porte l'usurpateur de titre présumé. D'ailleurs, ce jeune voyou présumé fait valoir qu'il n'a rien d'un policier. Il se sert plutôt de cet apparat pour abuser de naïves personnes, avant de se fondre incognito dans la nature. L'enquête ouverte à son encontre dira d'une part, comment Mohamed K. s'est-il trouvé cette tenue d'élève-officier. Et d'autre part, elle permettra de retrouver ses complices présumés, encore en cavale.
Madeleine TANOU
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