A seulement 10 ans, le parcours sur terre de la petite Api Achi a définitivement pris fin. Et de quelle façon ? D'une façon cruelle, odieuse, à lui imposée par un pédophile, un détraqué sexuel.
A en croire nos sources qui évoquent cette histoire pathétique dans le fond comme dans la forme, la gamine, contrairement à nombre de mômes de son âge, n'a pas la chance de connaître un réel parcours scolaire. Vite, elle est éjectée du circuit de l'école. Les siens n'ont-ils pas les moyens de lui donner une autre chance, en lui permettant de reprendre les bancs de l'école ? Éducation qui est pourtant un droit, pour tous les enfants. En tout cas, nous n'avons pas la réponse à cette question.
Ce qu'indiquent plutôt nos sources, c'est que la petite Api Achi est récupérée par sa cousine, dame A.N., une restauratrice qui tient son affaire à Abatta-village, dans la commune de Bingerville. Mais ce n'est pas pour la ramener sur le chemin de l'école. Elle en fait plutôt sa collaboratrice, qui l'aide à préparer la nourriture pour les clients. Et qui également est chargée de tenir propre, la vaisselle du restaurant. C'est dire tout le job qu'elle se tape vraiment.
Très vite donc, la cousine est en train de préparer une femme, une vraie qui une fois arrivée à maturité, pourra tenir un foyer dignement. Bien hélas, un pervers sexuel voit en la petite fille, une « femme » à qui l'on doit déjà apprendre, plutôt imposer les « vilaines choses », pourtant réservées aux adultes. Après avoir odieusement salivé à la vue des rondeurs pourtant inexistantes de la fillette, le « maudit », c'est comme cela qu'il mérite d'être appelé, va lancer l'assaut sexuel.
Ainsi, on apprend que le mercredi 30 mai 2018, très tôt le matin, dame A.N. vient à son restaurant. La porte est ouverte, mais point de présence de Api Achi, qui passe ses nuits ici. Elle se met alors à la chercher un peu partout. Mais toujours aucune trace de la fillette, à qui elle ne reconnaît guère des dérives de fugueuse. Et c'est cela qui intrigue la restauratrice qui va alors immédiatement saisir la chefferie, de la disparition de sa jeune cousine que tout le monde connaît ici, dans le village d'Abatta.
Une battue est aussitôt organisée, dans l'espoir de retrouver la gamine. Malheureusement, jusqu'à la nuit tombée, la fillette n'est aperçue nulle part. Tôt le lendemain, les recherches reprennent. Et cette fois-ci, quelqu'un émet l'idée que l'on jette un coup d’œil à l'intérieur de la maison inachevée, contiguë au restaurant. Mais la proposition n'est vraiment pas partagée. Car personne ne peut s'imaginer que cet endroit littéralement ouvert, puisse contraindre à y mener des recherches.
Mais enfin, sait-on jamais. Avec négligence, on va y voir quand même. Et là, la découverte est terrible. La fillette recherchée y est retrouvée. Mais morte. Son petit corps frêle, sans vie, avec le torse nu, gît à même le sol.
Les éléments de la police, alertés, se déportent sur place, en vue de procéder au constat d'usage. Les flics sont en compagnie d'un médecin. C'est donc le toubib qui, après examen, détermine les circonstances de la mot de l'enfant. Il nous revient alors que l'infortunée petite Api Achi a subi des violences sexuelles. Le « sorcier » qui lui a fait ça, a bousillé son hymen et ses organes génitaux externes. Ce qui a eu pour effet dévastateur de provoquer une forte hémorragie, dont la gamine finira par décéder. C'est le choc total dans le village, dont les populations s'expliquent difficilement cet acte cruel. C'est dans cette ambiance d'émoi que les services des pompes funèbres viennent enlever le corps, pour le transférer à la morgue.
Les investigations policières sont tout de suite mises en route, avec l'objectif très clair de retrouver l'auteur du sauvage attentat sexuel, afin qu'il paye pour son acte. Un criminel qui n'a pas trouvé mieux pour étancher sa soif sexuelle, que l'innocente enfant. Et dire que les femmes de bonne vie sont là, pour étudier ses avances. Et Les prostituées, à profusion, pour lui offrir ce qu'il désire, pourvu seulement qu'il ait l'appui du contenu de sa poche.
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