A Ossibassa, village dépendant de l'île-Boulay, les populations demeurent encore sous le choc et sont perplexes, face au drame qui s'y est produit. Un homme y a été découvert, mort, pendu. Une scène à laquelle les habitants de cette bourgade demeuraient jusque-là, totalement étrangers.
En effet, sur les informations données par nos sources, sur cette bien triste affaire, on apprend que le jeudi 7 juin 2018, le ressortissant ghanéen E. Kwamé part de l'île-Boulay où il vit et prend la direction du village environnant d'Ossibassa. C'est qu'ici, il mène une activité commerciale qui lui rapporte de quoi survivre. Et cette activité commerciale est un débit d'alcool, aménagé dans une ex-salle de projection de films-vidéo.
Quelques instants plus tard, le voilà au quartier ''Tabouret '', où se trouve précisément sa taverne. Mais lorsqu'il ouvre la porte du local, l'infortuné bat tout de suite en retraite. C'est à croire qu'il vient de voir le diable. Les cris de détresse qu'il pousse attirent l’attention des villageois.
Mais que se passe-t-il ? C'est la question que l'on se pose. Des curieux accourent vers le lieu où E. Kwamé vient de faire la découverte qui le rend presqu'aussi dingue. Et là, en pénétrant dans le débit de boisson, tous tombent sur la terrible scène. Scène du corps sans vie et entièrement nu d'un homme. Un homme, à l'aide d'une corde en plastique est pendu à la charpente du débit d'alcool. Ce cadavre complètement dénudé, ils le reconnaissent tous. C'est bien celui du nommé Kouaho, un Ghanéen d'une trentaine d'années, qui vit du commerce des produits de pêche.
Après cette transe suscitée par cette découverte macabre, l'on revient sur terre. Et avec beaucoup plus de calme cette fois, on joint la police, à l'effet de procéder au constat d’usage. Les instants d’après, des éléments du commissariat de police du 17ème arrondissement, à Niangon, débarquent sur l'île. Une île dépendant de leur territoire de compétence. Après le constat d'usage en question, la dépouille de Kouaho est enlevée par les services compétents en la matière.
A présent, face à la foule de questions concernant cette macabre découverte, la police mène des investigations, à l'effet de maîtriser toutes les circonstances de cette pendaison et bien d'autres préoccupations qui y sont liées. Entre autres, pourquoi avoir choisi un bar, pour servir de théâtre des faits ? Pourquoi la victime, était-elle toute nue ? Est-ce un crime, plutôt maquillé en suicide ? Ce sont, en tout cas, les questions essentielles auxquelles s’intéresse l'enquête policière.
KIKIE Ahou Nazaire
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