A Yopougon, la police a mis la main sur des gangsters présumés. Un gang qui semble mener ses « affaires » en famille. Vu qu'au sein de ces trois hommes, la majorité est raflée par deux, ayant le même sang qui coule dans leurs veines.
Mais de quoi s'agit-il ? De sources sécuritaires, on apprend que l'un de ces individus, répondant aux initiales A.M., âgé de 46 ans, est celui qui retient l'idée de mener un assaut contre le domicile d'un opérateur économique. Un opérateur économique menant ses affaires dans le domaine du change. C'est dire que cet homme dont l'identité n'est pas révélée, est relativement plein aux as. Il y donc à boire et suffisamment à manger chez ce père de famille, habitant Yopougon-Jean-Paul 2.
Après avoir mûri l'idée, A.M. fait appel à son cadet J.F.M., et lui fait part de son projet d’attaque. Le frangin qui travaille dans les produits phytosanitaires, estime qu'il a là, l'occasion de se faire rapidement du fric et beaucoup de fric, adhère à la sinistre idée du grand frère. Après tout, un grand frère, ça s'obéit. Et quand en plus, il y a du pognon au bout, pourquoi donc cracher là-dessus ?
Mais pour mener une telle opération, où les choses doivent se faire assez rapidement, il faut bien un moyen de locomotion. C'est donc à cet effet que les deux frères prennent langue avec le sieur H.M., un chauffeur de taxi-compteur.
Ils exposent leur projet devant ce dernier. H.M. Languit. Au lieu de souffrir à réunir la recette d'un patron, qui n'est même pas prêt à augmenter son salaire, voici une très bonne occasion pour lui, d'avoir beaucoup d'argent, en un laps de temps. Et qui sait, si sa part de butin peut lui permettre de s’offrir son taxi à lui et travailler ainsi pour son propre compte. Il met donc à la disposition de la bande, son véhicule. Et c'est lui-même qui doit prendre le volant.
Ensemble, ils préparent et arrêtent le plan d’attaque. Et pour être plus efficaces sur le terrain, où il n'est pas exclu qu'ils pourraient faire face à une adversité, les trois hommes, se trouvent un fusil de calibre 12, à canon scié. Ainsi, désormais, le gang est prêt.
Seulement voilà, l'information fuite. L'un d'entre eux s'est certainement montré un peu trop bavard. Et cette information parvient aux oreilles de qui ça ne devrait pas parvenir. A savoir, la police. Celle-ci planifie alors, la contre-offensive et attend désormais de pied ferme le gang qui doit aller opérer. Et ça, nos trois larrons l’ignorent totalement.
Ainsi, à l'aube du vendredi 29 juin 2018, comme convenu, les trois gangsters présumés, à bord de leur taxi-compteur, foncent en direction du domicile de l'opérateur économique ciblé. Malheureusement sur place, la police les attend. Il est bien trop tard pour nos trois larrons de se tirer d’affaire. Ils sont maîtrisés et leur arme à feu saisie par les agents des forces de l'ordre, qui avaient déjà « miné » tout le secteur.
Après leurs premières auditions, les frères A.M., J.F.M, et H.M., leur comparse présumé, sont mis à la disposition de la Police criminelle, pour continuation d'enquête.
KIKIE Ahou Nazaire
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