Une tragédie similaire à celle de Grand-Bassam, avec les neuf (9) morts dans l'incendie de leur résidence, a manqué de peu de se produire à Dabou, dans la nuit du 14 au 15 août 2018.
Nous sommes au quartier « Bastos », non loin de la maison du Pdci-Rda. Il est 2h du matin. A en croire nos sources, dame Kouamé Effoa Marie, deux de ses enfants et ses cinq petits-enfants sombrent dans un profond sommeil, à l'exception de Sy Oumar, un jeune peintre et fils de la vieille dame.
A cette heure-là, le jeune homme décide de prendre une douche avant d'aller se coucher. Il ne croyait pas si bien faire. Car, à peine met-il le nez dans le couloir, qu'il sent une forte odeur de brûlé, en provenance de la chambre qu'occupent les petits enfants.
Il tambourine à la porte de la pièce pour en réveiller les innocents occupants. Rien n'y fit.
Lorsqu'il se résout à défoncer la porte, toute la chambre est envahie par une fumée noire et suffocante. Toutes les installations électriques sont en feu. Puis le plafond, le lit et les effets vestimentaires sont touchés. Mais Sy Oumar ne panique pas. Il parvient à extraire les mômes de la maison.
Un peu plus tard, ce sont ses sœurs et sa mère qui sont prises au piège des flammes, qui dévorent le salon et les autres pièces. Le jeune homme fracture la porte d'accès à la cour-arrière. C'est de là qu'il sauve sa génitrice et ses sœurs, qu'il évacue de la piaule.
Des voisins accourent pour tenter de sauver ce qu'ils peuvent. C'est dans cette cacophonie qu'arrivent les sapeurs-pompiers. Les soldats du feu réussissent à circonscrire les flammes. Leur évitant ainsi de s'attaquer aux habitations voisines.
A l'heure du point de la situation, on constate qu'il n'y a pas de perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont très importants. Dame Effoa que nous trouvons sur place, aux environs de 5h du matin, loue encore le Seigneur de les avoir épargnés d'un terrible sort.
Mais qu'est-ce qui a bien pu provoquer cet incendie ? L'enquête diligentée par le capitaine Boni du commissariat de police va situer sur les causes exactes.
Norbert NKAKA
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